El Calendario de la Eternidad, S.I.E. 2007, Patricio Sánchez Rojas.

El Calendario de la Eternidad, S.I.E. 2007, Patricio Sánchez Rojas.

El Calendario de la Eternidad, S.I.E, 2007; Patricio SANCHEZ-ROJAS.

El Calendario de la Eternidad, S.I.E, 2007; Patricio SANCHEZ-ROJAS.

Présentation du livre "Nuages " de Patricio Sánchez Rojas le 10 /10/ 2008 - Médiathèque de Castries.

Présentation du livre "Nuages " de Patricio Sánchez Rojas le 10 /10/ 2008 - Médiathèque de Castries.
Avec Jean Joubert et Gaston Marty.

Festival Voix Vives Toledo Espagne 2022.-

Festival Voix Vives Toledo Espagne 2022.-

Poésie/première, n49, 2011, Patricio SÁNCHEZ-ROJAS.

Poésie/première,  n49, 2011, Patricio SÁNCHEZ-ROJAS.

Translate

Le Figuier Pourpre - Maison de la Poésie d'Avignon

Le Figuier Pourpre - Maison de la Poésie d'Avignon

Rue de la Huchette - Patricio SANCHEZ-ROJAS

Rue de la Huchette - Patricio SANCHEZ-ROJAS

Le Printemps des Poètes 2014, Montpellier, France.

Le Printemps des Poètes 2014, Montpellier,  France.

Jean Joubert & Patricio Sanchez, MEDIATHEQUE DE CASTRIES - FRANCE 2011.

Maison de la Poésie Jean Joubert 2019.

Maison de la Poésie Jean Joubert 2019.

Le parapluie rouge - Patricio SANCHEZ-ROJAS (Domens, 2011)._

Le parapluie rouge - Patricio SANCHEZ-ROJAS (Domens, 2011)._



L'Exil est une histoire aux nombreuses pages - Patricio SANCHEZ-ROJAS

L'Exil est une histoire aux nombreuses pages - Patricio SANCHEZ-ROJAS
Bientôt...


Festival International de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges 2023.-

Festival International de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges 2023.-

Festival International de Géographie- Saint-Dié-des-Vosges, 2023.-

Festival International de Géographie- Saint-Dié-des-Vosges, 2023.-

50 años, Paris le 20 septembre 2023.-

50 años,  Paris le 20 septembre 2023.-

50 ans, Paris, le 20 Septembre 2023.-

50 ans, Paris,  le 20 Septembre 2023.-

50 ans - Paris, Le 20 Septembre 2023.-

50 ans - Paris, Le 20 Septembre 2023.-

50 ans - Paris, le 20 Septembre 2023.-

50 ans - Paris, le 20 Septembre 2023.-

Conmemoración 50 Años- 8 y 9 de septiembre 2023

Conmemoración 50 Años- 8 y 9 de septiembre 2023
Gazette Café - Montpellier- Francia. -

Nombre total de pages vues

Concurso literario JUVENCIO VALLE - 1995. DIARIO LA EPOCA -CHILE - Octubre 1995.-

Concurso literario JUVENCIO VALLE - 1995.  DIARIO LA EPOCA -CHILE - Octubre 1995.-
LA HOJA VERDE

Jean Charles Domens, Patricio Sanchez, Marie... Marché de la Poésie 2012.

Jean Charles Domens,  Patricio Sanchez,  Marie...  Marché de la Poésie 2012.
Paris 2012.

Festival Voix Vives 26 juillet 2018.-

Festival Voix Vives 26 juillet 2018.-

Terre de feu suivi de Nuages - Domens, 2013.-

Terre de feu suivi de Nuages - Domens, 2013.-

Terre de feu suivi de Nuages - Domens 2013.-

Terre de feu suivi de Nuages - Domens 2013.-

Le Parapluie rouge, Domens, 2011.-

Le Parapluie rouge, Domens, 2011.-
Patricio Sánchez-Rojas

Le Parapluie rouge - Patricio Sánchez- Rojas (Domens, 2011).-

Le Parapluie rouge - Patricio Sánchez- Rojas (Domens, 2011).-
Par Antoine de Matharel

Patricio Sánchez Rojas - Paris, 1977._

Patricio Sánchez Rojas - Paris, 1977._

Galerie Borromeo

https://galerieborromeo.wixsite.com/monsite/post/patricio-sanchez-rapha%C3%ABl-segura

Sonetos - Patricio Sanchez-Rojas

Sonetos - Patricio Sanchez-Rojas
Diario El Centro Talca - Chile.

Midi Libre - Septembre 1985 - Patricio SANCHEZ-ROJAS -

Midi Libre - Septembre 1985 -  Patricio SANCHEZ-ROJAS -

Patricio SANCHEZ- ROJAS - BUENOS AIRES POETRY

Patricio SANCHEZ- ROJAS  - BUENOS AIRES POETRY

Farewell - Patricio Sanchez Rojas - Anthologie Festival Voix Vives 2022.-

Farewell - Patricio Sanchez Rojas - Anthologie Festival Voix Vives 2022.-

Antología de la Poesía Chilena: Veintiséis poetas de hoy, Francia, 2021.

Antología de la Poesía Chilena: Veintiséis poetas de hoy, Francia, 2021.

Journal d'une seconde - Patricio Sanchez-Rojas - France, 2015.

Journal d'une seconde - Patricio Sanchez-Rojas - France, 2015.

Festival Voix Vives - France, 2014

Festival Voix Vives - France, 2014
Patricio Sanchez-Rojas - Raul Zurita

Wikipedia

Résultats de recherche

La Gazette de Montpellier- Jean Joubert.

La Gazette de Montpellier- Jean Joubert.

Rue Voltaire - Patricio Sanchez-Rojas

Rue Voltaire - Patricio Sanchez-Rojas
Revue Souffles


Rue de la Huchette - poème de Patricio SANCHEZ-ROJAS

Frédéric Jacques Temple, Patricio Sanchez, Daniel Bourdon et Rafael Cadenas. Espace Martin Luther King, Montpellier, France, le 22 juin 2012.-

Le parapluie rouge - PARIS - Notre-Dame - 1991.-

Le parapluie rouge - PARIS - Notre-Dame - 1991.-
PARIS TOUJOURS...

Poésie dans la ville avec les élèves de 4°4 Midi Libre du jeudi 5 juin 2019

Poésie dans la ville avec les élèves de 4°4 Midi Libre du jeudi 5 juin 2019 "Dire l'amour en poésie" : voici un beau sujet autour duquel une classe de 4ème a travaillé en cours de français avec Florence Hubert, professeur de Lettres, en liaison avec le musée Paul Valéry de Sète. Deux poètes associés au festival "Voix Vives", Patricio Sanchez et Enan Burgos, ont animé en classe deux ateliers d'écriture et de calligraphie. Les élèves ont choisi des citations de poèmes qu'ils sont allés inscrire ce mercredi 5 juin sur les vitrines de 35 commerçants partenaires de cette opération. Un grand merci à Carole Charrault et à Vanessa Piris sans lesquelles ce projet n'aurait pas été possible. Lien vers larticle du Midi Libre du jeudi 5 juin 2019 : https://www.midilibre.fr/2019/06/05/sete-des-phrases-sur-des-vitrines-cest-poesie-dans-la-ville,8240168.php https://lyc-valery-sete.ac-montpellier.fr/poesie-dans-la-ville-avec-les-eleves-de-4deg4

BIBLIOTECA NACIONAL DE CHILE

http://www.bibliotecanacionaldigital.gob.cl/bnd/628/w3-propertyvalue-1012003.html

Le Printemps des Poètes, 2022.

"DIASPORA: POESIA LATINOAMERICANA EN EUROPA", 2021.-

"DIASPORA: POESIA LATINOAMERICANA EN EUROPA", 2021.-

8va SEMANA INTERNACIONAL DE POESIA DE BOLIVIA

8va SEMANA INTERNACIONAL DE POESIA DE BOLIVIA
"DIASPORA: POESIA LATINOAMERICANA EN EUROPA".

Anthologie de la poésie chilienne, Juillet 2021.-

ANTOLOGÍA DE POESÍA CHILENA : 26 poetas de hoy Editor : MAISON DE LA POÉSIE RHÔNE-ALPES Francia, Julio de 2021.

ANTOLOGÍA DE POESÍA CHILENA : 26 poetas de hoy

ANTOLOGÍA DE POESÍA CHILENA : 26 poetas de hoy Editor : MAISON DE LA POÉSIE RHÔNE-ALPES Francia, Julio de 2021. Poetas seleccionados : Marina Arrate Rodrigo Arriagada-Zubieta Sergio Badilla-Castillo Carmen Berenguer Juan Cameron Silvia Cuevas-Morales Luis Del Río-Donoso Jorge Etcheverry Arcaya Isabel Gómez Muñoz Ernesto González Barnert Bernardo González Koppmann Jaime Huenún Villa Alfredo Lavergne Pauline Le Roy José María Memet Rosabetty Muñoz Naín Nómez Pablo Poblete Silvia Rodríguez Bravo Jesús Sepúlveda Daniela Sol Malú Urriola Francisco Véjar Rodrigo Verdugo Cristián Vila Riquelme Raúl Zurita

Anthologie de la poésie contemporaine chilienne: France- 2021.-

Anthologie de la poésie contemporaine chilienne: France- 2021.-
Anthologie de la poésie contemporaine chilienne: France- 2021.-

Patricio SANCHEZ-ROJAS, La Maison, Papiers coupés, 2018.

LES MOMENTS POÉTIQUES D’AURILLAC

En partenariat avec l’association La Porte des Poètes VENDREDI 22 JANVIER 2021 (Rencontre annulée - pandémie). https://theatre.aurillac.fr/patricio-sanchez/ 18H30 – AU MUSÉE D’AURILLAC Le 2ème Moment poétique de la saison culturelle reçoit Patricio Sanchez. Né au Chili, il vit en France depuis 1977. Il est poète, traducteur, enseignant. Il a publié une dizaine de livres, des livres d’artistes et des poèmes dans de multiples revues et dans des anthologies. Il est également animateur dans le Festival « Les Voix Vives de Méditerranée en Méditerranée » à Sète qui accueillent de nombreux poètes du pourtour méditerranéen durant une huitaine de jours en juillet depuis plus de 20 ans. Le voyage est au cœur de sa poésie la thématique vivifiant ses poèmes. « Ma valise connaît toutes les gares du monde. / (…) / Elle est en cuir, en cuir de Patagonie. // Elle m’accompagne dans tous mes voyages. » Le voyage est aussi un exil forcé : « Dans chaque exilé il y a un poète en puissance ». En effet son histoire personnelle est étroitement liée à l’Histoire, du Chili bien sûr et du Monde. Pour Patricio Sanchez écrire en poète consiste à relier les souvenirs des moments de l’enfance – sa singularité – avec la dimension universaliste de l’Humanité. De même ses poèmes esquissent une géo-poétique de la Terre : « Il est temps de rentrer, D’ouvrir la porte / De ta chambre / Qui mène au Cap Horn ». Ainsi pour Patricio Sanchez écrire devient une « géopoéthique » dont « Je partage mon pain avec toi, / juste pour tisser un lien avec la vie » est juste un exemple. « Je ne sais rien / sur la mer / mais le ciel scintille / lorsque j’ouvre la porte du soleil. » « Là où je vais, je porte / ma maison et un sac / rempli de plumes / et de pommes. » Bibliographie : Cahiers de la Méditerranée/Cuadernos del Mediterràneo, Domens, 2019-2020. Les Disparus, La rumeur libre Éditions, Lyon, 2017. Journal d’une seconde, avec une préface de Jean Joubert, L’Harmattan, Paris, 2015. Terre de feu, suivi de Nuages, Domens, Pézenas, 2013. Le Parapluie rouge, avec une préface de Jean Joubert, Domens, Pézenas, 2011. Nuages, Obsidiana, Virginie, 2008. El Calendario de la Eternidad, Sociedad Internacional de Escritores (S.I.E.), Virginie, 2007. Breve Antología Personal y otros poemas, Los Andes, France, 2000. Montpellier, trois minutes d’arrêt, Los Andes, France, 1996. Poèmes écrits dans un café, Imprimerie Université Paul-Valéry, Montpellier, 1991. Sea la luz, Marana-Tha, Chile, 1990, entre autres. https://theatre.aurillac.fr/patricio-sanchez

Terre de feu suivi de Nuages - Patricio SANCHEZ-ROJAS - France- 2013.

Terre de feu suivi de Nuages - Patricio SANCHEZ-ROJAS - France- 2013.

Patricio SANCHEZ-ROJAS- France.-

Patricio SANCHEZ-ROJAS- France.-

Jury - VALFLAUNES - FRANCE 2012- avec Jean JOUBERT.-

Jury - VALFLAUNES - FRANCE 2012-  avec Jean JOUBERT.-

Patricio SANCHEZ-ROJAS - France 2021.

Patricio SANCHEZ-ROJAS - France 2021.

PATRICIO SANCHEZ, TERRE DE FEU SUIVI DE NUAGES, FRANCE, 2013.

PATRICIO SANCHEZ, TERRE DE FEU SUIVI DE NUAGES, FRANCE, 2013.

Le Chemin Avant le Jour, France, 2018. - Patricio SANCHEZ-ROJAS

Le Chemin Avant le Jour, France, 2018. - Patricio SANCHEZ-ROJAS
Le Chemin Avant le Jour , France, 2018.- Patricio SANCHEZ-ROJAS

Le Livre - Patricio SANCHEZ-ROJAS - France - 2018.-

Le Livre - Patricio SANCHEZ-ROJAS - France - 2018.-

Les Disparus, éditions La Rumeur libre, 2017 - Patricio SANCHEZ-ROJAS

Les Disparus, éditions La Rumeur libre, 2017 - Patricio SANCHEZ-ROJAS
éditions La Rumeur libre, 2017 -

Centre G.Pompidou, Paris 1984 et la Mairie de Fontenay Sous/bois- Patricio SANCHEZ-ROJAS.-

Centre G.Pompidou, Paris 1984 et la Mairie de Fontenay Sous/bois- Patricio SANCHEZ-ROJAS.-
Paris, 1984.-

Versos del desasosiego - Patricio SANCHEZ-ROJAS, France, 1982.-

Versos del desasosiego - Patricio SANCHEZ-ROJAS, France, 1982.-
France, 1982.-

Festival Voix Vives de méditerranée en méditerranée - Patricio SANCHEZ-ROJAS, Juillet 2016.-

Festival Voix Vives de méditerranée en méditerranée - Patricio SANCHEZ-ROJAS, Juillet 2016.-

La terre entière à Jean Joubert - Patricio Sanchez-Rojas, 2016.-



La terre entière


à Jean Joubert

Je ne sais rien
sur la mer
mais le ciel scintille
lorsque j'ouvre la porte du soleil.
Un arbre écrit son nom
sur le sable,
comme tu écris ta vie
sur la vitre de l'été.
Il faut penser au vent
qui se faufile entre les plumes
de la mouette, cette lumière
faite de branches et
de feuilles de poussière.
Soudain, je pense à un olivier
et l'horizon efface
la lumière de la mer,
tel un barbelé d'épines
que j'imagine
comme un mur
où des enfants jouent
à dessiner une maison de pluie.
Je sais bien que le papillon
est un arbre invisible.
Ses branches sont ton regard
et la terre entière ta blessure.


Patricio Sanchez
Festival Voix Vives de méditerranée en méditerranée, Sète, le 22 juillet 2016.-


Patricio SANCHEZ - Paris, 1991.

Patricio SANCHEZ - Paris, 1991.

Rue de la Huchette - Patricio SANCHEZ-ROJAS - France.

Rue de la Huchette - Patricio SANCHEZ-ROJAS - France.

Midi-Libre/ Prix de la nouvelle Albertine-Sarrazin 20/12/2012 - Jeudi 6 décembre, la réunion du lancement officiel du prix Albertine-Sarrazin 2013 s'est tenue à Valflaunès. Dans son discours, le maire, Francis Jeanjean, a dit son plaisir de recevoir les membres des deux jurys du prix Albertine-Sarrazin, dont Jean Joubert, Madeleine Attal, Joëlle WINTREBERT, Michel Du Roy, Patricio Sanchez.

Frédéric Jacques Temple, Patricio Sanchez, Daniel Bourdon et Rafael Cadenas. Espace Martin Luther King, Montpellier, France, le 22 juin 2012.-

Cahiers de la Méditerranée/ Cuadernos del Mediterràneo - Domens 2019- 2020.-

Cahiers de la Méditerranée/ Cuadernos del Mediterràneo - Domens 2019- 2020.-
Cliquez sur l'image pour l'agrandir.


Jean Joubert & Patricio Sanchez, MEDIATHEQUE DE CASTRIES - FRANCE 2011.

Cahiers de la Méditerranée/ Cuadernos del Mediterràneo - Patricio SANCHEZ ROJAS - Domens, 2019-2020.-

LE MATRICULE DES ANGES




LE MATRICULE DES ANGES

https://lmda.net/2017-06-mat18443-les_disparus?debut_articles=%408795





Poésie: Chili - France - BERCHENKO, Pablo., "Stratégies de l'édition de la poésie chilienne de l'exil en France (1973-1990)" (extrait ).-

Terre de feu, Domens, 2013.

Terre de feu, Domens, 2013.
Patricio SANCHEZ-ROJAS

Rencontre chez Max Rouquette à Montpellier, 2002.-

Rencontre chez Max Rouquette à Montpellier, 2002.-
Editions Domens.

Rencontre chez Max Rouquette à Montpellier, 2002.-

Rencontre chez Max Rouquette à Montpellier, 2002.-
Rencontre chez Max Rouquette - Montpellier - 2002.-

Jean JOUBERT - Patricio SANCHEZ - Montpellier - 2011

Jean JOUBERT - Patricio SANCHEZ - Montpellier - 2011

P.Sánchez Rojas Montpellier, trois minutes d’arrêt , Centre Culturel Los Andes Montpellier juin 1996

II.

Tu es seul,

nous sommes là.

Chaque jour nous apporte

sa cage

de lion.

Patricio Sánchez, « Montpellier, trois minutes d’arrêt », Centre Culturel Los Andes, Montpellier, juin 1996.

© Patricio SANCHEZ ROJAS Cahiers de la Mediterranée, Domens, 2019-20.


Racines

Arbre, pourquoi

caches-tu

tes racines de feu ?

Es-tu pommier

ou chêne ?

Hirondelle ou guitare ?

© Patricio SANCHEZ ROJAS

Cahiers de la Mediterranée, Domens, 2019-20.



Le travail du poète - À Pablo Neruda- Patricio SANCHEZ-ROJAS




Le travail du poète

À Pablo Neruda

Ecrire pour rassembler un pays dans ta mémoire
Un pays si vivant, si beau, si étrange.
Ecrire pour que ces ruelles et boulevards restent
En toi, près de toi,
Au fond de l’œil,
Et ne s’effacent pas comme un château
De cartes.

Ecrire comme la nature construit ses forêts,
Lorsque les baleines traversent les océans,
Sur un navire en feu,
Les lèvres à la dérive.

Horizon qui rumine une musique misérable.

Ecrire sous la tutelle d’un astre foudroyé
Qui part à l’assaut d’une montagne de perles,
Des perles différentes et parfaites à la fois
Comme le sein d’une jeune femme
Pensive sur le sable.

Ecrire dans l’équilibre d’un univers de cendre,
Effacé par le bruit d’une forge aimantée.
D’où naissent les calices et toutes les images
Que la foudre
Désagrège sur l’enclume orpheline.

©Patricio SANCHEZ-ROJAS

http://www.francopolis.net/rubriques/coupdecoeur-textemai2011.html


Los poetas de mi generación • Patricio Sánchez - Le Parapluie Rouge-Domens, 2011.-



BUENOS AIRES POETRY

Los poetas de mi generación • Patricio Sánchez

https://buenosairespoetry.com/2018/08/28/los-poetas-de-mi-generacion-%E2%80%A2-patricio-sanchez/


Atelier décriture - Le Printemps des poètes - le 21 mars 2020-



Le Printemps des poètes


Les Plaisirs et les jours, 9e édition


L’Espace Lawrence Durrell et le Réseau des bibliothèques du Pays de Sommières accueillent comme chaque année la manifestation poétique « Les plaisirs et les jours » dans le cadre du Printemps des poètes. Le thème 2020 : « le courage ».


https://www.occitanielivre.fr/agenda/les-plaisirs-et-les-jours-9e-edition




El Calendario de la Eternidad, S.I.E., 2007, Patricio Sánchez Rojas


GRACIAS

A Violeta Parra

Doy las gracias al búho del molino
y también a la oveja trasquilada
cuando el sol en la hierba me ilumina
con sus claros cabellos de muchacha

Doy las gracias al sabio caracol
que detiene su marcha cuando fulgen
en el cielo febril y lo coloran
unas alas hermosas de gorrión

Doy las gracias a los lobos del bosque
a la hechicera que sueña con sapos
al sendero de piedra del camino

Doy las gracias al viento y a los árboles
a las palomas que vendrán mañana
a despertarme con sus alas blancas.


© Patricio Sánchez Rojas
(Francia, 1996).




Revue d'Art et de Littérature, Musique - Patricio SANCHEZ-ROJAS - .



________________________________________________________



Revue d'Art et de Littérature, Musique

° Carcassonne

° El tiempo

https://www.ral-m.com/revue/spip.php?article887




Rivières - Patricio SANCHEZ ROJAS

Rivières - Patricio SANCHEZ ROJAS

Patricio SANCHEZ-ROJAS

Le parapluie rouge de Patricio Sanchez - Éditions Domens, 2011.-

Le parapluie rouge de Patricio Sanchez - Éditions Domens, 2011.-

Le parapluie rouge de Patricio Sanchez - Éditions Domens, 2011 - Revue Souffles -France.-



Le parapluie rouge de Patricio Sanchez - Éditions Domens, 2011

Au début du XXème, Apollinaire et Cendrars célébraient la gloire de l’Esprit nouveau dans un cadre urbain et une finalité cosmopolite avouée. Ils en célébraient les vertus et les modifications formelles qu’on lui supposait : mouvement, impact visuel de l’image, poésie citadine du quotidien.

Poète de notre temps, du XXIème en l’occurrence, Patricio Sanchez est partout chez lui dans le monde, devenu moins cosmopolite que mondialiste, à Prague comme en Angleterre, dans sa Camargue d’adoption ou en la ville lumière célébrée par ses nombreux confrères et prédécesseurs.

Loin de son Chili natal, constamment évoqué, c’est dans notre langue qu’il a posé sa valise (« en cuir de Patagonie »), titre de l’un de ses poèmes, laquelle « connaît toutes les gares du monde », et son parapluie rouge qui donne son unité – et son illustration de couverture – au recueil.

Langue qu’il utilise simplement (« Il pleut maintenant/Dans les rues d’Avignon »), et c’est sans doute ce qui nous la rend si proche ; derrière l’exilé et poète chilien, se découvre un homme comme tout le monde « qui est arrivé trop tard à tous les rendez-vous ». Langue aussi universelle des poètes, les poches trouées et la vie comme festin de Rimbaud, Neruda, Vallejo, Maïakovski ou Paul Celan.

Patricio Sanchez fait partie de cette lignée qui va de Baudelaire aux chantres de la poésie urbaine, en passant par Apollinaire ou les surréalistes. La ville est pour lui source perpétuelle d’étonnement, de rencontres (une femme sur un banc qui lit du Whitman), de confrontation permanente à la réalité brute (« « Quelques mouches s’en prenaient sauvagement/A ta solitude/ Et dévoraient tristement ton Camembert »).

Les textes en vers libres de ce recueil, de plus en plus longs, de plus en plus aboutis, se permettant pour couronner l’ensemble d’oser humblement faire une satire d’un pays d’accueil (« Sa majesté la reine/Pour l’agréable séjour offert à un de ses hôtes » - il s’agit en l’occurrence de Pinochet), preuve que l’exilé se sent de mieux en mieux intégré au vieux continent qui l’adopte.

Au demeurant, l’ensemble du livre se lit agréablement, on est ici loin d’un hermétisme certes profond mais souvent décourageant au bout de quelques pages. Chaque poème est comme une halte où poser sa valise, du côté de la place Clichy ou auprès d’une « vipère » goulue, avide de baisers (« et mon corps s’est vidé comme un véritable colis postal »), qui avait ensorcelé le poète « à l’aide d’un œil d’hirondelle de passage ».

L’exilé chilien attise en tout cas la sympathie au point de nous désolidariser de nos semblables naguère si peu accueillants (« Personne ne nous dit « bonjour »/ Dans ce jardin du Luxembourg »). Car il nous rend le monde transparent. Nous le restitue tel que nous le voyons plus : « Les nuages de cette ville ressemblent/Etrangement à l’œil d’un moineau. » Sa poésie est ainsi limpide comme une eau de pluie qu’il recueille précieusement dans son fameux parapluie rouge.

Bernard Teulon-Nouailles

Cahiers de la Méditerranée/ Cuadernos del Mediterràneo - Domens, 2019.-

Cahiers de la Méditerranée/ Cuadernos del Mediterràneo - Domens, 2019.-

CAHIERS DE LA MÉDITERRANÉE CUADERNOS DEL MEDITERRÁNEO Patricio SANCHEZ ROJAS




CAHIERS DE LA MÉDITERRANÉE
CUADERNOS DEL MEDITERRÁNEO

Patricio SANCHEZ ROJAS

Poèmes

https://domens.pagesperso-orange.fr/nouveautes.htm#cahierspatricio


Université de Perpignan, France, 1987. (Poema de Patricio SANCHEZ, Los trenes de Antilhue, p.90)

Université de Perpignan, France, 1987. (Poema de Patricio SANCHEZ,  Los trenes de Antilhue, p.90)
VENTANAL REVISTA DE CREACION Y CRITICA N ° 12 MUESTRA DE POESIA CHILENA ACTUAL, Université de Perpignan, France, 1987. (Poema de Patricio SANCHEZ, Los trenes de Antilhue, p.90)

IRIS Université Paul Valéry, Montpellier, France, 1988 / 2 (Poemas de Patricio SANCHEZ p.p. 5-11).

IRIS Université Paul Valéry, Montpellier, France, 1988 / 2 (Poemas de  Patricio SANCHEZ p.p. 5-11).
IRIS CENTRE DE RECHERCHE SUR LES LITTERATURES IBERO-AMERICAINES ET MODERNES (C.E.R.L.I.A.M.) Université Paul Valéry, Montpellier, France, 1988 / 2 (Poemas de Patricio SANCHEZ p.p. 5-11).

Patricio SANCHEZ ROJAS, http://www.larumeurlibre



(4ème de couverture)

Tu marches
sous un ciel transparent
et ton allure est un fleuve
qui s’évanouit dans l’océan.
Queltehue que tes mains
découvrent entre les flammes
d’une maison de ronces.
Pour cette raison tu existes,
comme une horloge
dans la nuit,
À l’heure où le hibou
troque son
bracelet d’écailles.

Patricio SANCHEZ ROJAS

http://www.larumeurlibre.org/catalogue/collections/plupart_du_temps/les_disparus_patricio_sanchez_rojas





https://jeanprenzblog.wordpress.com/





Patricio SANCHEZ-ROJAS - Paris, 1979.-

Patricio SANCHEZ-ROJAS - Paris, 1979.-
Paris, 1979.-

Jean Joubert - Patricio Sanchez (Guzargues).-

Jean Joubert - Patricio Sanchez (Guzargues).-

Rue Voltaire, Patricio Sanchez (Revue Souffles Vol. 75, France, décembre 2014).-

Rue Voltaire, Patricio Sanchez (Revue Souffles Vol. 75, France, décembre 2014).-

Rue Voltaire, Patricio Sanchez (Revue Souffles Vol. 75, France, décembre 2014).-

Rue Voltaire, Patricio Sanchez (Revue Souffles Vol. 75, France, décembre 2014).-

Patricio SANCHEZ-ROJAS - France - 2019.-

Patricio SANCHEZ-ROJAS - France - 2019.-

Patricio Sánchez Rojas, El Calendario de la Eternidad, S.I.E, 2007.

oOo

Mediterráneo

Sobre la grava azul de Canet Plage busco
el sonido del albatros. No sé si es Ezra Pound
quien en lontananza me hace señas, hoy vivo por
la estrella de otros versos ; en el botón de mi
solapa han cagado unos pájaros.

La noche ha sido larga, poco he dormido,
las olas de este mar mediterráneo golpéanme
incesantes los pies con sus martillos, mas no deseo
esperar a que transidos pescadores me socorran,
y por lo mismo he de liberarme de la sal dormida
en mi cuerpo.

Extrañamente no puedo respirar como es
costumbre en los poetas, mover estas arenas sería
delatarme. Cuán frío es el aire sobre mis párpados secos.

(Mar. Tu imantado corazón nunca termina de latir.
Un sorbo beberé de tu ambrosía en un vaso de
cristal guarnecido de zafiros).

(Perpignan, 1987)

© Patricio Sánchez Rojas, El Calendario de la Eternidad, S.I.E, 2007.

http://www.lechasseurabstrait.com/revue/spip.php?article13682










http://www.larumeurlibre.org/auteurs/patricio_sanchez_rojas





La terre entière Patricio SANCHEZ ROJAS Festival de poésie Voix Vives de Sète France 2016.



La terre entière

à Jean Joubert

Je ne sais rien

sur la mer

mais le ciel scintille

lorsque j'ouvre la porte du soleil.

Un arbre écrit son nom

sur le sable,

comme tu écris ta vie

sur la vitre de l'été.

Il faut penser au vent

qui se faufile entre les plumes

de la mouette, cette lumière

faite de branches et

de feuilles de poussière.

Soudain, je pense à un olivier

et l'horizon efface

la lumière de la mer,

tel un barbelé d'épines

que j'imagine

comme un mur

où des enfants jouent

à dessiner une maison de pluie.

Je sais bien que le papillon

est un arbre invisible.

Ses branches sont ton regard

et la terre entière ta blessure.

© Patricio SANCHEZ ROJAS

Festival de poésie Voix Vives de Sète – France - 2016.-




LIVRES DE Patricio SANCHEZ ROJAS - France - 2019.-



LIVRES

DE

Patricio SANCHEZ ROJAS

· Le Parapluie rouge

· Terre de feu suivi de Nuages

· Journal d’une seconde

· Les Disparus

https://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&url=search-alias%3Dstripbooks&field-keywords=PATRICIO+SANCHEZ&rh=n%3A301061%2Ck%3APATRICIO+SANCHEZ



Par Marc Topolino: Souad Labbize, Adam Fethi et Patricio Sánchez. FESTIVAL VOIX VIVES 2019.

Par Marc Topolino: Souad Labbize, Adam Fethi et Patricio Sánchez. FESTIVAL VOIX VIVES 2019.

Patricio SANCHEZ-ROJAS - GRACIAS- El Calendario de la Eternidad - Francia- 1996.-


GRACIAS


A Violeta Parra


Doy las gracias al búho del molino
y también a la oveja trasquilada
cuando el sol en la hierba me ilumina
con sus claros cabellos de muchacha

Doy las gracias al sabio caracol
que detiene su marcha cuando fulgen
en el cielo febril y lo coloran
unas alas hermosas de gorrión

Doy las gracias a los lobos del bosque
a la hechicera que sueña con sapos
al sendero de piedra del camino

Doy las gracias al viento y a los árboles
a las palomas que vendrán mañana
a despertarme con sus alas blancas.



© Patricio Sánchez Rojas


https://www.poesi.as/pcpatsan04.htm



Poésie de Patricio SANCHEZ-ROJAS traduite en italien


Poésie de

Patricio SANCHEZ-ROJAS

traduite en italien :

http://www.filidaquilone.it/num044ciampi.html




Atelier d'écriture - ARTeyran - 2019 - Patricio SANCHEZ-ROJAS

Atelier d'écriture - ARTeyran - 2019 - Patricio SANCHEZ-ROJAS

Editions Domens - Paricio SANCHEZ-ROJAS

Editions Domens - Paricio SANCHEZ-ROJAS

Paul Valéry et la Méditerranée




Paul Valéry et la Méditerranée


http://www.fatamorgana.fr/livres/paul-valery-et-la-mediterranee




Atelier d'écriture - Art Teyran - Patricio SANCHEZ ROJAS - 2019.-

A T E L I E R d’ E C R I T U R E

« Depuis quelques années je m’intéresse, en amateur, à la peinture et à l’Art, univers que j’ai commencé à découvrir au Musée du Louvre, puis grâce aux cours de mes professeurs à l’université. Ce sont les œuvres de De Vinci et de Velázquez qui m’ont permis d’apprendre à m’étonner, à être fasciné par la technique et la couleur. Puis, les gravures de Goya ont été pour moi une véritable révélation. Plus tard, je me suis intéressé aux sculptures de Rodin, tout en restant captivé par l’œuvre de Marc Chagall, car ses tableaux sont de la pure poésie. Matta et Dali continuent à m’émerveiller également, comme Degas, Toulouse-Lautrec, les peintres mexicains, Basquiat et Botero, entre autres. Mais aussi des photographes, tels Doisneau et Sergio Larrain »... (Patricio SANCHEZ-ROJAS).

https://mediateyran.wordpress.com/adultes/atelier-decriture/

https://mediateyran.wordpress.com/service-culturel/arteyran/



Saint-Drézéry - Le premier atelier d’écriture - 2019-.

Saint-Drézéry -  Le premier atelier d’écriture - 2019-.

Le premier atelier d’écriture Au fil des mots-Saint-Drézéry - 2019.-

Publié le - / Modifié le


Le premier atelier d’écriture Au fil des mots de la saison s’est tenu dans le parc, samedi 14 au matin. Les tables accueillaient quelques livres, dont le recueil des textes des ateliers d’écriture de la saison dernière, des douceurs et des boissons, ainsi que les amoureux des belles lettres. Patricio Sanchez-Rojas présenta deux auteurs aux participants, lisant quelques lignes de Charles Juliet, Apaisement, extrait d’un poème qui devait donner le coup d’envoi et la trame pour les écrivains en herbe.

L’occasion aussi d’échanger sur les poètes célèbres (Apollinaire, Rimbaud, Baudelaire…) et d’évoquer la "Fée verte", cette absinthe qui inspira tant de poètes et de peintres… Une première session qui augure bien de la suite.


Correspondant Midi Libre : 06 81 12 75 05

https://www.midilibre.fr/2019/09/17/atelier-en-plein-air-au-fil-des-mots,8418365.php



patricio SANCHEZ-ROJAS - Cahiers de la Méditerranée - Domens, 2019- France. -

patricio SANCHEZ-ROJAS - Cahiers de la Méditerranée - Domens, 2019- France. -

Le vieux chêne - Patricio SANCHEZ-ROJAS (France - 1998).

Le vieux chêne

Au bord de la Bénovie, juste
En face de l’Impasse du Pontil,
Il y a un vieux chêne.

C’est un ami discret
Pour celui qui se promène.
Il a la simplicité du vent.

Dans ses branches s’abrite un oiseau
Qui n’a pas de maison.

J’aime bien regarder cet arbre
Le laissant parler à ses feuilles.
Il n’a pas d’yeux ni de visage.
Mais son regard est profond.

Ses bras sont semblables à la vie.

Je pourrais dire que ce vieux chêne
Possède la bonté de l’ horloge.
Lorsque sonne le clocher
Il se réjouit en ouvrant ses bras au monde.

© Patricio Sanchez-Rojas

Cahiers de la Méditerranée -Cuadernos del Mediterràneo - Domens - 2019- Patricio SANCHEZ ROJAS

Cahiers de la Méditerranée -Cuadernos del Mediterràneo - Domens - 2019- Patricio SANCHEZ ROJAS

Rentrée littéraire 2019 - Montpellier - France.-

Rentrée littéraire 2019 - Montpellier - France.-

ateliers d'écriture - Patricio SANCHEZ- ROJAS - Sète. -

Poésie dans la ville avec les élèves de 4°4 –Sète.-



"Dire l'amour en poésie" : voici un beau sujet autour duquel une classe de 4ème a travaillé en cours de français avec Florence Hubert, professeur de Lettres, en liaison avec le musée Paul Valéry de Sète. Deux poètes associés au festival "Voix Vives", Patricio Sanchez et Enan Burgos, ont animé en classe deux ateliers d'écriture et de calligraphie. Les élèves ont choisi des citations de poèmes qu'ils sont allés inscrire ce mercredi 5 juin sur les vitrines de 35 commerçants partenaires de cette opération. Un grand merci à Carole Charrault et à Vanessa Piris sans lesquelles ce projet n'aurait pas été possible.

Lien vers larticle du Midi Libre du jeudi 5 juin 2019 : https://www.midilibre.fr/2019/06/05/sete-des-phrases-sur-des-vitrines-cest-poesie-dans-la-ville,8240168.php

https://lyc-valery-sete.ac-montpellier.fr/poesie-dans-la-ville-avec-les-eleves-de-4deg4

Festival Voix Vives Sète France - Juillet 2014.-

Festival Voix Vives Sète France - Juillet 2014.-
Manuel Vilas, Piedad Bonnett, Ana Rossetti, Patricio Sánchez.-

UN PASEO POR EL PISO - Patricio SANCHEZ-ROJAS

UN PASEO POR EL PISO

Vamos arando dijo la mosca

dijo la mosca vamos ya

vamos que vamos mosca

que moscas

vamos arando tralalá

vamos arando mosca

moscona vamos arando

tralalá

vamos arando mosca mosqueada

vamos arando tralalá

ara que aras

ara que aras

la mosca trala

tralalá

mosca mosqueada

mosca mosquina

mosca moscona

tralalá

De Breve Antología Personal y otros poemas,

Los Andes, Montpellier, Francia, 2000.


http://usuaris.tinet.cat/elebro/poe/patricio/patricio0.htm


ATELIER D'ECRITURE - Saint Drézéry - Patricio SANCHEZ- ROJAS

ATELIER D'ECRITURE - Saint Drézéry - Patricio SANCHEZ- ROJAS

Festival Voix Vives -Plaza de Zocodover, Toledo-2014-

Festival Voix Vives -Plaza de Zocodover, Toledo-2014-
Recital en Plaza de Zocodover, Toledo; Miguel Barrera ,Óscar Aguado, Ahmad Yamani, Patricio Sánchez, Mohamed Ahmed Bennis, Isabel García Castro, II Festival de poesía Voix Vives Toledo - 2014.-

Journal d'une seconde Poésie franco-chilienne - Préface de Jean Joubert - Patricio Sanchez

Journal d'une seconde

Poésie franco-chilienne - Préface de Jean Joubert

L'Harmattan

Accent tonique - Poésie



https://www.librairie-obliques.fr/livre/8623345-journal-d-une-seconde-poesie-franco-chilienne--patricio-sanchez-l-harmattan




LE PARAPLUIE ROUGE - PATRICIO SANCHEZ - FRANCE - DOMENS, 2011.

LE PARAPLUIE ROUGE - PATRICIO SANCHEZ - FRANCE - DOMENS, 2011.
Préface de Jean JOUBERT

Rue de la Huchette, Patricio Sanchez, ANTOLOGIA DE POESIA, TOLEDO, ESPANA, SEPTIEMBRE 2014.

Rue de la Huchette, Patricio Sanchez, ANTOLOGIA DE POESIA, TOLEDO, ESPANA, SEPTIEMBRE 2014.
Festival de Toledo - Voix Vives - 2014.-

Sergio Badilla - Patricio Sànchez - France - 2010.-

Sergio Badilla - Patricio Sànchez - France - 2010.-

Festival Voix Vives - avec Josyane De Jesus-Bergey, Maram Al Masri et Patricio Sánchez (2015).

Festival Voix Vives - avec Josyane De Jesus-Bergey, Maram Al Masri et Patricio Sánchez (2015).

Poètes Chiliens Contemporains: Le Temps des Brasiers - Christophe Dauphin.

Poètes Chiliens Contemporains: Le Temps des Brasiers - Christophe Dauphin.

Peinture et Poésie - Musée Paul VALERY - Sète – France-2018.-



ME ALEGRA ESTA NOTICIA QUE COMPARTO CON MIS AMIGOS:

Un poema mío ilustra uno de los cuadros que integra la colección del Museo Paul Valéry de Sète, Francia.


PEINTURE ET POESIE - MUSEE PAUL VALERY - SETE - FRANCE – 2018.-


Peinture et Poésie - Musée Paul VALERY - Sète – France - 2018.-

Peinture et Poésie - Musée Paul VALERY - Sète – France - 2018.-

G. Drano, P.Sánchez, R.Zurita, C.Dumoulin Festival Voix Vives Sète France - Juillet 2014

G. Drano, P.Sánchez, R.Zurita, C.Dumoulin Festival Voix Vives Sète France - Juillet 2014

Prière du jeune poète - Patricio SANCHEZ ROJAS (France, 2011).-

Prière du jeune poète - Patricio SANCHEZ ROJAS (France, 2011).-

Passagers d'exil, Editions Bruno Doucey - France-Septembre 2017.-

Passagers d'exil, Editions Bruno Doucey - France-Septembre 2017.-

La clé, Patricio SANCHEZ-ROJAS - Passagers d'exil, Editions Bruno Doucey - France-Septembre 2017.-

La clé, Patricio SANCHEZ-ROJAS - Passagers d'exil, Editions Bruno Doucey - France-Septembre 2017.-

Terre de feu suivi de Nuages, Patricio Sanchez-Rojas, Domens, 2013.-

Terre de feu suivi de Nuages, Patricio Sanchez-Rojas, Domens, 2013.-

Eleonora Finkelstein (Argentina), Edwin Madrid (Ecuador) y Patricio Sánchez (Chile/Francia).-

Eleonora Finkelstein (Argentina), Edwin Madrid (Ecuador) y Patricio Sánchez (Chile/Francia).-
- Petit souvenir - Eleonora Finkelstein (Argentina), Edwin Madrid (Ecuador) y Patricio Sánchez (Chile/Francia), Festival Voix Vives, de méditerranée en méditerranée – Francia, Sète, 2019.

Poème de Patricio SANCHEZ-ROJAS - France.-


5


Ils sont venus par des sentiers de sable

Le jour à ta fenêtre

Un murmure à ta porte

Ta volonté un mirage sous le poids de tes mains.


Nous devons aller où commence le jour.


http://nucayagta.free.fr/poeme_patricio_sanchez.htm



Festival Voix Vives 2016- France- Patricio SANCHEZ-ROJAS

Festival Voix Vives 2016- France- Patricio SANCHEZ-ROJAS

Auteur : Sergio Badilla Castillo Livre: La ville assiégée Traducteur : Patricio Sanchez

Auteur : Sergio Badilla Castillo  Livre: La ville assiégée  Traducteur : Patricio Sanchez

Auteur : Sergio Badilla Castillo Livre: La ville assiégée Traducteur : Patricio Sanchez


Auteur : Sergio Badilla Castillo

Livre: La ville assiégée

Traducteur : Patricio Sanchez

Date de saisie : 13/07/2011

Genre : Poésie

Editeur : Al Manar, Neuilly-sur-Seine, France

Collection : Voix vives de Méditerranée en Méditerranée

Prix : 10.00 €

ISBN : 978-2-913896-94-9

GENCOD : 9782913896949

Sorti le : 20/07/2010

http://www.lechoixdeslibraires.com/livre-107704-ville-assiegee.htm



Festival Voix - Vives - Sète - 2016 - Chez René. -

Festival Voix - Vives -  Sète - 2016 - Chez René. -
Sète - 2016.-

Festival Voix Vives - Sète - 2016 - Chez René -

Festival Voix Vives - Sète - 2016 - Chez René -
Sète - 2016.-

Poésie dans la ville - Sète


Académie de Montpellier


Poésie dans la ville avec les élèves de 4°4


"Dire l'amour en poésie" : voici un beau sujet autour duquel une classe de 4ème a travaillé en cours de français avec Florence Hubert, professeur de Lettres, en liaison avec le musée Paul Valéry de Sète. Deux poètes associés au festival "Voix Vives", Patricio Sanchez et Enan Burgos, ont animé en classe deux ateliers d'écriture et de calligraphie. Les élèves ont choisi des citations de poèmes qu'ils sont allés inscrire ce mercredi 5 juin sur les vitrines de 35 commerçants partenaires de cette opération. Un grand merci à Carole Charrault et à Vanessa Piris sans lesquelles ce projet n'aurait pas été possible.


http://lyc-valery-sete.ac-montpellier.fr/poesie-dans-la-ville-avec-les-eleves-de-4deg4

Patricio SANCHEZ, Paris- 1999.-

Patricio SANCHEZ, Paris- 1999.-

Béatrice Libert, Les Disparus, Patricio Sanchez Rojas, La Rumeur libre, 2017.

Béatrice Libert, Les Disparus, Patricio Sanchez Rojas, La Rumeur libre, 2017.



Les Disparus, Patricio Sanchez Rojas, La Rumeur libre, 2017.

https://www.larumeurlibre.fr/auteurs/patricio_sanchez_rojas


D’emblée, Patricio Sanchez se place dans le sillage de Pablo Neruda. Poésie narrative, ancrée dans le Chili de sa jeunesse, avant l’exil forcé de sa famille. Poésie militante, où le thème de l’engagement social côtoie celui de la célébration du monde et du rôle du poète.

Les disparus de la dictature, mais aussi tous les défunts regrettés, c’est sur leurs cendres que le chant se bâtit. En frère de Nâzim Hikmet, Sanchez trace un cercle de feu entre lui et Les tortionnaires qui vivent/dans des palais,/avec/une pension//Très souvent/subventionnée//par l’État. Ni vindicte ni effusion dans ses propos : la sérénité du juste, la distance qui autorise un constat dégagé de toute métaphore qui l’enjoliverait. Le poète se veut d’abord mémorialiste : L’océan Pacifique/habite en toi/comme/toutes ces/montagnes du Chili.//Tes mains/sont toutes/ces mains/du Chili.//Ton visage/est tous/ces visages/du Chili. Et la forme étirée de ses poèmes n’est pas sans évoquer celle du pays lui-même.

Certes, on ne peut effacer ce qui fut, mais on peut élever une cité autre où se décline le vivre ensemble, même si Toi aussi tu as été exilé à Paris. Et ce « toi aussi » nous interpelle, comme ce Vagabond du Sacré-Cœur à l’heure où des migrants cherchent un monde meilleur.

Oui, tu possèdes un passeport dans cette Europe
De milliardaires névrosés, où les immigrés sans travail
Peinent à exister : l’exclusion, la faim, la solitude,
La haine, tu sais bien
Que dans chaque faubourg il y a un arbre et un lampadaire
Qui attend
Mais personne ne serre la main ni à l’arbre ni au lampadaire.

Oui, la poésie de Sanchez s’ouvre à l’universel. Membre de la diaspora chilienne, il porte en lui le Chili et, désormais Français, enseigne la culture et la langue espagnoles. Bien que douloureuse, son histoire est traversée par la lumière. Son témoignage s’avère donc essentiel pour les Européens que nous sommes.


Béatrice Libert,
août 2017.

http://www.beatrice-libert.be/index.php?page=2



Centre Pompidou - Paris - 1984.-

Centre Pompidou - Paris - 1984.-
Poètes de Fontenay Sous/bois - Paris 1984.-

Lecture 4/03/2017 - Patricio Sanchez - Juliette Mouchonat -Claudio Gonzalez

Lecture 4/03/2017 - Patricio Sanchez - Juliette Mouchonat -Claudio Gonzalez
Maison de la Poésie Jean Joubert - Montpellier

Patricio SANCHEZ - Le parapluie rouge, Domens, 2011 - Critique d'Antoine de Matharel -

Patricio SANCHEZ - Le parapluie rouge, Domens, 2011 - Critique d'Antoine de Matharel -

EL PIRATA - PATRICIO SANCHEZ-ROJAS - CHILE - 1992.-

EL PIRATA - PATRICIO SANCHEZ-ROJAS - CHILE - 1992.-

Festival Voix -Vives, de méditerranée en méditerranée - Juillet 2018-Sète-France.-

Festival Voix -Vives, de méditerranée en méditerranée - Juillet 2018-Sète-France.-
Festival Voix -Vives, de méditerranée en méditerranée - Juillet 2018 - Sète- France. Avec Vénus Khoury-Ghata - Zahra Mroueh et Patricio Sánchez – Phare De Sete.

Présentation du Parapluie rouge- Jean Joubert-Patricio Sanchez-Montpellier- FRANCE 2011

Présentation du Parapluie rouge- Jean Joubert-Patricio Sanchez-Montpellier- FRANCE 2011
Maison de la Poésie jean JOUBERT - 2011.-

Patricio SANCHEZ-ROJAS - Paris - La Seine - Notre-Dame. -

Patricio SANCHEZ-ROJAS - Paris - La Seine - Notre-Dame. -

Biographie Patricio Sanchez Rojas

Patricio Sanchez Rojas est né au Chili, où il a passé son enfance et une partie de son adolescence. En 1977 sa famille s’installe à Paris, puis il séjourne quelques années à Madrid et à Portland. Naturalisé français en 1993. Il fut remarqué par Jean Joubert, qui écrira la préface de son livre Le Parapluie rouge (Domens, 2011). Actuellement il se consacre à l’enseignement de l’espagnol et anime des ateliers d’écriture à Montpellier. Il fait partie de l’équipe des animateurs du Festival Voix-Vives de Sète. Ses dernières publications: Les Disparus, (La Rumeur libre, 2017), Le Chemin avant le jour, (Grandir, 2018).

Midi LIbre (13/04/2019) Atelier d'écriture - lecture - Maison de la Poésie Jean Joubert.-

Midi LIbre (13/04/2019) Atelier d'écriture - lecture - Maison de la Poésie Jean Joubert.-

Le Parapluie rouge, Domens, France, 2011, Patricio SANCHEZ-ROJAS.-

Le Parapluie rouge, Domens, France, 2011, Patricio SANCHEZ-ROJAS.-

Frédéric Jacques Temple, Patricio Sanchez, Daniel Bourdon et Rafael Cadenas, France, 2012.

Frédéric Jacques Temple, Patricio Sanchez, Daniel Bourdon et Rafael Cadenas, France, 2012.
Frédéric Jacques Temple, Patricio Sanchez, Daniel Bourdon et Rafael Cadenas, Montpellier - France, 2012.

Sète - France

Jean Joubert - Patricio Sanchez - MEDIATHEQUE DE CASTRIES - FRANCE-2011.-

Midi Libre - Rencontre littéraire avec Nicole et Georges DRANO - le 6 avril 2019.-

Midi Libre - Rencontre littéraire avec Nicole et Georges DRANO - le 6 avril 2019.-

Presentación del libro « Nuages » de Patricio Sánchez, el 10 de Octubre de 2008, en Castries, Francia. En la fotografía los escritores François Szabo, Patricio Sánchez, Gaston Marty, Jean Joubert y Annie Esteves.

Oiseau - Patricio Sanchez - 2019._

Oiseau - Patricio Sanchez - 2019._

La mer est ma boussole- Collection Rivières, 2018.-

La mer est ma boussole- Collection Rivières, 2018.-

Terre de feu suivi de NUAGES - Domens, 2013.-

Article sur Jean JOUBERT - La Gazette de Montpellier - France - 2019.-

Article sur Jean JOUBERT - La Gazette de Montpellier - France - 2019.-
Article sur Jean JOUBERT - La Gazette de Montpellier -

Poésie visuelle - Patricio SANCHEZ ROJAS - France- 2018.-

Poésie visuelle - Patricio SANCHEZ ROJAS - France- 2018.-

BERCHENKO, Pablo., "Stratégies de l'édition de la poésie chilienne de l'exil en France (1973-1990)"

BERCHENKO, Pablo., "Stratégies de l'édition de la poésie chilienne de l'exil en France (1973-1990)"

Patricio SANCHEZ-ROJAS et RAUL ZURITA Festival Voix Vives France - 2014._

Patricio SANCHEZ-ROJAS et RAUL ZURITA  Festival Voix Vives France - 2014._

Diva a Roberto Bolaño - Patricio SANCHEZ-ROJAS

oOo


Diva


a Roberto Bolaño

Latinoamericano en la Isla de San Luis
sin un centavo en los bolsillos y con un sueño bárbaro
en el fondo de los ojos
estoy ahora de viaje por estas latitudes
exactamente en el metro Cité y devoro ahora un bocadillo
imaginario queriendo saludar a todas las estatuas
mientras camino por este bulevar sin saber adónde ir
cual un zombi estoy tocando el fondo
de mi alma en la rue de la Faim
poeta sin obra ni domicilio fijo foutaise !
me gustaría amar a una mujer que amé
hace muchos siglos
y besarla en un jardín similar al Champs de Mars
y estar allí juntos muchos días y después recordar
a nuestros padres y decir en silencio : “ya no están...,
caramba !...,
ya no están..”
fue terrible nacer en un país donde todos murieron
yo quería nacer como nacen los niños pensando
en mañana
pese a todo hoy es un día espléndido
pues hay flores por doquier en los balcones del bulevard
Saint Michel
y acabo de guiñarle un ojo a una chavala
extraordinaria
con una sonrisa me ha dicho que espere
que iremos juntos a tomarnos unas copas
al atardecer a una guinguette a orillas del Sena
y estoy contento pues es rubia
y tiene unos senos que parecen manzanas
es tarde en París ahora
yo vine a París para nacer nuevamente
pues mi tierra me había negado la vida
y hoy despierto y
percibo a lo lejos Beaubourg y pasamos con Diva,
la bella muchacha que amo,
por calles repletas
de jóvenes que ríen y charlan y sueñan.



(Francia, 2003)

http://www.lechasseurabstrait.com/revue/spip.php?article14122



Jean Joubert et Patricio Sanchez à la Maison de la Poésie de Montpellier - France- 2011.-

Jean Joubert et Patricio Sanchez à la Maison de la Poésie de Montpellier - France- 2011.-

Livre d'artiste: "Plume" - Patricio Sanchez - Raphaël Ségura, France - novembre 2013

Livre d'artiste: "Plume" - Patricio Sanchez - Raphaël Ségura, France - novembre 2013

Les Disparus - Patricio SANCHEZ- ROJAS

Le Parapluie rouge - Patricio SANCHEZ-ROJAS

Terre de feu suivi de Nuage - Patricio SANCHEZ-ROJAS

Journal d'une seconde - Patricio SANCHEZ-ROJAS




POEMAS EN ESPAÑOL


https://www.poesi.as/pcpatsan.htm

Journal d’une seconde (France).-


JOURNAL D’UNE SECONDE

1.

Je viens d’un pays
qu’on ne saurait
décrire sans
le regard du pélican.

2.

Un pays
où la nuit est
éternelle, ainsi que ses lacs
et ses montagnes.

3.

Un pays fait de lumière
et de pain frais,
d’arbres au visage
de colibri.

4.

Je viens d’un pays où
tout est arome,
bruissement des yeux
et volcans en furie.

5.

Un pays que mes mains
transportent comme
je transporte
la vie sur les carrefours de l’exil.

6.

Un pays de fleurs
et d’arbres
en feu.

Un pays
où les vagues de l’océan
aimantent
le soleil à l’aurore.

7.

Un pays
en forme de poignard,
telle une braise
brûlante dans la poche.

8.

Je viens d’un pays
qui habite dans une montagne,
de cuivre et d’or frémissant.

9.

Je viens d’un pays
lointain
que seule ma voix
et mes tempes
pourront reconnaître.

PAQUEBOT DU PACIFIQUE

J’ai tout perdu
dans un grand paquebot du Pacifique :
un astrolabe, un cadran solaire, une poignée de pièces
en or,
ainsi que quelques lettres anciennes,
écrites par une femme
que je n’ai jamais oubliée.
J’ai aussi perdu une valise en cuir,
qui était presque une partie de ma maison,
mon ombre, celle qui ouvre mille portes
en même temps, la moitié
d’une couronne du soleil.
Aujourd’hui, il me reste le sable chaud
qui loge dans mes poches,
quelques cartes de navigation et
cette odeur d’iode que mes narines sentirent
–si je me souviens bien-, un soir
d’hiver
dans le port de Buenos Aires ou de Valparaiso.

« Terre de feu suivi de Nuages » (Domens, 2013).

PENELOPE

Je te l’ai déjà dit,
tu possèdes les yeux
de l’hirondelle,

mais le monde
est bien plus lourd
qu’une guitare.

*

Il est dimanche
à cet instant précis,
les villes éternuent
dans les cloaques
invisibles de l’aurore.

Demain il fera beau
dans les pattes
de la mouche,

et mon amour
prendra feu
au seuil
de nos adverbes.

*

La mer a balayé les arbres
de cendre et les rochers
flottent maintenant sur les vagues

telle une pieuvre
dans les constellations
amères de nos doutes.

*

Je préfère oublier
les journaux
emplis de colère,

tandis que je vois passer
le tramway
dans le cercle
secret de ma névrose.

*

Un jour nous verrons
les places
vides où agonisent
les pélicans de sel,
heureux de ressembler
à un cadran immobile.

*

Il faudra essuyer nos chaussures
sur le paillasson
de l’aurore,
même si toi, Pénélope,
oublies
de tricoter un magnifique
pullover en l’honneur
de ma mélancolie.

*

Je reste donc ici
à feuilleter les annuaires
des pommiers
avec mon monocle en saphir
et mes cheveux de comète.

*

Cependant, tes mains
m’éclairent de camphre
lorsque le soleil murmure
sa musique d’horloge.

*

Je ne sais pas si le pommier
brûlera au fond des affluents,
mais il est temps d’ouvrir les portes
des anciens calendriers de l’équinoxe.

*

Les nuages ressemblent déjà
à une minuscule grappe de raisin.
Semblable à celle
que les acropoles ont érigée
sur les fenêtres d’Ephèse.

*

Je laisse ici les clés
de notre exil pour que
les apôtres ou les oracles
questionnent un jour
les miroirs à jamais vides.

*

Personne ne pourra
donc nous reprocher
d’avoir oublié les astres,

Les seuls
survivants de la mémoire.

« Terre de feu suivi de Nuages » (Domens, 2013).

https://www.recoursaupoeme.fr/patricio-sanchez-rojas-journal-dune-seconde-et-autres-textes/





"Poésie en exil" - Anthologie Sidérer le silence, France- 2018.-.

-

Vient de paraître aux Éditions Henry, l’Anthologie dirigée par Laurent Grison Sidérer le silence.

Elle rassemble, sur le thème "Poésie en exil", les textes de cinquante écrivains vivants, de France et d’ailleurs :

(Claude Adelen, Max Alhau, Jeanine Baude, Tahar Bekri, Eva-Maria Berg, Marilyne Bertoncini, Claudine Bertrand, Béatrice Bonhomme, Michel Cassir, Sylvestre Clancier, Françoise Coulmin, Dragan Jovanović Danilov, Maria Desmée, Malick Diarra, Suzanne Dracius, Pierre Drogi, Chantal Dupuy-Dunier, Laurent Fourcaut, Marie Ginet, Michaël Glück, Pilar Gonzalez Espana, Laurent Grison, Cécile Guivarch, Silvia Guzzi, Colette Klein, Werner Lambersy, Barnabé Laye, Jean Le Boël, Daniel Leuwers, Béatrice Libert, Luis Mizon, Yves Namur, Angèle Paoli, Jean-Baptiste Para, Laurence Paton, Serge Pey, Max Ponte, Jean Portante, Bernard Pozier, Thierry Renard, James Sacré, Patricio Sanchez, Hélène Sanguinetti, Jean-Pierre Siméon, Ronny Someck, Dominique Sorrente, Luigia Sorrentino, Philippe Tancelin, Frédéric-Jacques Temple, Michel Thion)


Éditions Henry – collection "Les Écrits du Nord"

ISBN 978-2-36469-202-2; 132 pages; prix : 14 €

Commande possible sur le site de l'éditeur :

http://www.editionshenry.com/index.php?id_article=532&PHPSESSID=cee414c60e780affcd503084f49e65bb



Béatrice Libert, Les Disparus, Patricio Sanchez Rojas, La Rumeur libre, 2017.



Les Disparus, Patricio Sanchez Rojas, La Rumeur libre, 2017.

https://www.larumeurlibre.fr/auteurs/patricio_sanchez_rojas


D’emblée, Patricio Sanchez se place dans le sillage de Pablo Neruda. Poésie narrative, ancrée dans le Chili de sa jeunesse, avant l’exil forcé de sa famille. Poésie militante, où le thème de l’engagement social côtoie celui de la célébration du monde et du rôle du poète.

Les disparus de la dictature, mais aussi tous les défunts regrettés, c’est sur leurs cendres que le chant se bâtit. En frère de Nâzim Hikmet, Sanchez trace un cercle de feu entre lui et Les tortionnaires qui vivent/dans des palais,/avec/une pension//Très souvent/subventionnée//par l’État. Ni vindicte ni effusion dans ses propos : la sérénité du juste, la distance qui autorise un constat dégagé de toute métaphore qui l’enjoliverait. Le poète se veut d’abord mémorialiste : L’océan Pacifique/habite en toi/comme/toutes ces/montagnes du Chili.//Tes mains/sont toutes/ces mains/du Chili.//Ton visage/est tous/ces visages/du Chili. Et la forme étirée de ses poèmes n’est pas sans évoquer celle du pays lui-même.

Certes, on ne peut effacer ce qui fut, mais on peut élever une cité autre où se décline le vivre ensemble, même si Toi aussi tu as été exilé à Paris. Et ce « toi aussi » nous interpelle, comme ce Vagabond du Sacré-Cœur à l’heure où des migrants cherchent un monde meilleur.

Oui, tu possèdes un passeport dans cette Europe
De milliardaires névrosés, où les immigrés sans travail
Peinent à exister : l’exclusion, la faim, la solitude,
La haine, tu sais bien
Que dans chaque faubourg il y a un arbre et un lampadaire
Qui attend
Mais personne ne serre la main ni à l’arbre ni au lampadaire.

Oui, la poésie de Sanchez s’ouvre à l’universel. Membre de la diaspora chilienne, il porte en lui le Chili et, désormais Français, enseigne la culture et la langue espagnoles. Bien que douloureuse, son histoire est traversée par la lumière. Son témoignage s’avère donc essentiel pour les Européens que nous sommes.


Béatrice Libert,
août 2017.

http://www.beatrice-libert.be/index.php?page=2




Patricio SANCHEZ ROJAS - France

Patricio SANCHEZ ROJAS - France

POEME A JEAN JOUBERT- Patricio SANCHEZ ROJAS



Poème dédié à Jean JOUBERT



https://soundcloud.com/humanite-fr/patricio-sanchez-chili-lit-la-terre-entiere






Le Livre - Patricio SANCHEZ-ROJAS - France - 2018.-

Le Livre - Patricio SANCHEZ-ROJAS - France - 2018.-

Le Livre - Patricio SANCHEZ-ROJAS - France - 2018.-

Le Livre - Patricio SANCHEZ-ROJAS - France - 2018.-

Patricio SANCHEZ-ROJAS - La Maison - France - 2018.-

Patricio SANCHEZ-ROJAS - La Maison - France - 2018.-

Patricio SANCHEZ ROJAS - POEMAS EN CASTELLANO



P O E M A S

EN

C A S T E L L A N O

http://usuaris.tinet.cat/elebro/poe/patricio/patricio0.htm

FREDERIQUE SONNET- PATRICIO SANCHEZ- MUSEE PAULVALERY - SETE- FRANCE- 2018.-

FREDERIQUE SONNET- PATRICIO SANCHEZ- MUSEE PAULVALERY - SETE- FRANCE- 2018.-

Journal Midi-Libre






Journal Midi-Libre (Novembre 2018).-

https://www.midilibre.fr/2018/12/03/instants-poesie-a-la-villa-impressa,4996489.php


VERSOS DEL DESASOSIEGO - PATRICIO SANCHEZ ROJAS

VERSOS DEL DESASOSIEGO

Vivo en un mundo al revés

Uno

dos
y
tres


Vivo en un árbol de agua
A dos pasos de Rancagua


Vivo en un barco de sol
Con alas de chincol


Vivo en un libro que vuela
Cachivache de mi abuela


Uno
dos
y
tres




Patricio Sánchez-Rojas

http://www.poesi.as/pcpatsan14.htm




Patricio SANCHEZ-ROJAS Journal d’une seconde, avec préface de Jean Joubert, L’Harmattan, 2015.-



La locomotive

Te souviens-tu de Temuco? C’était là que t’attendait un train à vapeur. Le brouillard... L’odeur du bois. D’où jaillissaient des arbres sans visage. Une pluie invisible. Et puis, ce train immobile au milieu d’un nuage couleur de marbre. C’était la fumée qui traversait les Andes. Un gouffre de silence. Des bruits métalliques. Un sifflement. La vapeur. L’espace. Et cette locomotive dans l’abîme de ta mémoire. Pendant qu’une rivière scintillait tel un serpent de feu.


Maisons d'Atacama
Peuples fantômes, vers ces montagnes de sel et d’or nous marchons sur le sable brûlant, aveuglés par l’horizon incertain, sur des tombes sans nom, le silence que le vent balaie avec ses mains éphémères, le miroir du soleil enterré comme un arbre sous nos pieds : des tombes sans nom, nous allons sans savoir où aller, imprégnés de sueur par l’absence d’un visage et des yeux, seul le sable, par des chemins inconnus, le désert, ce désert, cet océan de cactus et de poussière où la vie s’apparente à la mort, - paupière indescriptible-, une porte grinçante à l’aurore, lorsque l’unique invité est le vent, les traces que nos pieds dessinent en s’effaçant imperceptiblement sur le sable chilien, dans des bourgades habitées à jamais par le silence assourdissant du tatou.


Fleuve de pierre
Personne dans la rivière où les hommes sans espoir cherchent leurs yeux de jade. Tout est à reconstruire dans ce village du Nord. Les arbres gisent par terre et le puits est tari à jamais à cause de la sécheresse. La poussière a pris possession du chemin qui mène aux mines d’or. Seul un fil de fer nous surprend avec ses pinces incolores et son linge encore blanchi. Le vent monotone fait grincer une porte en bois condamnée au silence. Nous voudrions voir le ciel étoilé et les comètes s’écraser contre les montagnes lointaines. Les pierres endormies ressemblent parfois à des poissons éventrés, sans musique, lorsque la terre tremble sous nos pieds de fumée.

Nous ne reverrons plus jamais ces paysages où l’homme respire la poussière dans ses poumons en forme de roc. Les geysers éternuent dans l’éternité de ces montagnes. L’ornithorynque nous trace le chemin.
(1980)


Volcán Chaitén

C’est la nuit dans la ville la plus australe du monde. L’araucaria médite près de la rivière, tandis que j’entends passer le train sous ces arbres où le vent balaie le visage du colibri. Je suis donc l’arbre qui prend la forme d’un volcan. Mon langage s’enracine à la cendre de ces montagnes enneigées. Cependant, le cheval scrute mes traces. Le queltehue se réveille abruptement et son élan m’offre la lumière. Miroir que la nuit transforme en éclats, car c’est ici que m’attendent mes ancêtres. Je marche donc, sur les pas de mon grand-père, sous ces arbres en silence, tous mouillés par la pluie infinie de l’hiver.



(2011)


© Patricio SANCHEZ-ROJAS
Journal d’une seconde, avec préface de Jean Joubert, L’Harmattan, 2015.-

Journal d'une seconde - Patricio Sanchez Rojas, L'Harmattan, 2015.-

Journal d'une seconde - Patricio Sanchez Rojas, L'Harmattan, 2015.-

EL TIEMPO - Patricio Sanchez Rojas

EL TIEMPO

El tiempo es el único invitado a esta tertulia

diurna.

Quizás la conserje, en un acto póstumo,

abra aquella puerta

por la que el viento ha de colarse,

simulando ladrar.

Mas tú, bienaventurado, te despojarás

finalmente

de tu sombrero de fieltro. Y con un gesto

simple y breve:

apagarás con ademán despectivo

los cirios soñolientos.

(Francia, 1999).


Patricio SANCHEZ ROJAS

CARCASSONNE - Patricio SANCHEZ-ROJAS

CARCASSONNE

a Joë Bousquet

Ahora sí que no nos resta más que la vida,

y unas cuantas monedas

para perennizar este suplicio.

Las palabras forman parte del contexto.

La mudez es agradable cuando sólo la saliva

la sentimos desvanecerse cual un frío desgarro

en la garganta,

provocándonos espanto

al ver estampado en un periódico

el cándido semblante del asesino.

Yo interrogo la estatura de la piedra,

su paciente arquitectura cristalina, y a hurtadillas

percibo su presencia en forma de racimo

sobre un flanco

de esta antigua ciudad de Carcassonne: la

campana.

Esa oscura

nitidez

de jade oculto, templo de amenazas en comparsa.

(Francia, 2005).


Patricio SANCHEZ ROJAS

Extranjero - Patricio SANCHEZ ROJAS

Extranjero

Tu semblante son los trenes que se duermen con el alba.
Llevas equipaje transitorio,
viajas.
Desciendes en un andén, te preguntan tu nombre,
no respondes.

Sin embargo, debes ser feliz porque estás vivo.
Vivir es algo sumamente serio para ti.

Extranjero,
Las aves se beben tus pestañas.
Recibes una carta.
Alguien te ama.
Una mujer te ama.
Una mujer espera que vuelvas a sus brazos.
No hay regreso.

Avanzas en un tren mas retrocedes en espacio.
Tu territorio lo has perdido.
Tu patria no te pertenece.

Los años son las moles de tu casa.
Tu nombre es el exilio.

¿Qué buscas extranjero?
Las horas te amenazan.


Florencia, 1980.



Patricio SANCHEZ ROJAS

LA CASA - Patricio SANCHEZ ROJAS

LA CASA


A Lina Zerón


He aquí la casa, la casa donde vivo,
donde nacen los meses y los años,
una casa pequeña cual una casa grande
grande cual una nube, o tal vez cual el mundo
y en cuyas vigas pasa el aire cantando.

Al fondo hay un canal y un cerezo en silencio
una higuera que crece lentamente en el patio
en mi casa hay un árbol, un árbol como tantos
pero este árbol es único, único como cualquier pájaro

La casa donde vivo se me parece tanto
con sus luces encendidas y sus ventanas soñando;
en esta casa mis libros son dichosos tripulantes
y los lápices dormidos gritan ¡al abordaje!

Yo en esta casa despierto a la vida. En mi ventana
veo la hierba fresca crecer como esas aves
que se posan cuando el viento silba entre los ramajes
del eucalipto que ríe, del peral y del manzano.

Así es mi casa, digo, así es mi casa.





Patricio Sánchez-Rojas

(Poema publicado en « Petite anthologie de poésie franco-chilienne, Carnets du Chili », 2003, Castelnau-le-Lez, France y en « Revista la Pluma del Ganso », N°39, Diciembre 2004-Febrero 2005. México, D.F.)

Les rendez-vous de la bibliothèque ST DREZERY, samedi 17 novembre, 2018.-

Les rendez-vous de la bibliothèque ST DREZERY, samedi 17 novembre, 2018.-
ATELIER D'ECRITURE

HOMMAGE A MIGUEL HERNANDEZ - LE 9 NOVEMBRE 2019 - Montpellier - France.-

HOMMAGE A MIGUEL HERNANDEZ - LE 9 NOVEMBRE 2019 - Montpellier - France.-

Patricio SANCHEZ ROJAS - Terre de Feu suivi de Nuages - Domens, 2013.-

Patricio SANCHEZ ROJAS - Terre de Feu suivi de Nuages - Domens, 2013.-

ATELIER D'ECRITURE - Patricio SANCHEZ ROJAS - SEPTEMBRE 2018.-

ATELIER D'ECRITURE - Patricio SANCHEZ ROJAS - SEPTEMBRE 2018.-

L' OMBRE DES ARBRES

L' OMBRE DES ARBRES

L' OMBRE DES ARBRES

L' OMBRE DES ARBRES

L'OMBRE DES ARBRES

L'OMBRE DES ARBRES

LOS POETAS DE MI GENERACION - PATRICIO SANCHEZ-ROJAS (Le Parapluie rouge, Domens, France, 2011)




BUENOS AIRES POETRY

https://buenosairespoetry.com/2018/08/28/los-poetas-de-mi-generacion-%e2%80%a2-patricio-sanchez/






Festival Voix-Vives Sète – Juillet 2018 - Avec Bouzid Herzallah, Monia Boulila et Patricio Sanchez

Festival Voix-Vives Sète – Juillet 2018 - Avec Bouzid Herzallah, Monia Boulila et Patricio Sanchez

Peinture et Poésie - Musée Paul VALERY - Sète - France

ME ALEGRA ESTA NOTICIA QUE COMPARTO CON MIS AMIGOS:

Un poema mío ilustra uno de los cuadros que integra la colección del Museo Paul Valéry de Sète, Francia.

PEINTURE ET POESIE - MUSEE PAUL VALERY - SETE - FRANCE - 2018

PEINTURE ET POESIE - MUSEE PAUL VALERY - SETE - FRANCE - 2018

POESIE VISUELLE - Patricio SANCHEZ ROJAS (FRANCE-2010). -

POESIE VISUELLE - Patricio SANCHEZ ROJAS (FRANCE-2010). -

Patricio SANCHEZ ROJAS - Poèmes écrits dans un Café - Montpellier-France- 1991.-

Patricio SANCHEZ ROJAS - Poèmes écrits dans un Café - Montpellier-France- 1991.-

Jean Joubert Guzargues, février 2010 - Patricio Sanchez Rojas (France)



C’est avec un vrai bonheur que j’ai récemment découvert la poésie de Patricio Sanchez dans un recueil intitulé Nuages, où le poète offre à ses lecteurs une poésie concrète, vivante, fondée sur la réalité quotidienne pour le partage de l’émotion. Dans l’atmosphère raréfiée d’une grande partie de la poésie française contemporaine, trop souvent marquée par l’abstraction et la gratuité des virtuosités linguistiques, les poèmes de Patricio Sanchez font passer un souffle vivifiant : un souffle venu d’ailleurs et qui porte comme un message de jeunesse.

Venu d’ailleurs, certes, car Patricio Sanchez est né en 1959 au Chili, où il a passé son enfance et son adolescence. Exilé politique à dix-sept ans, sous la sinistre dictature de Pinochet, il séjourne à Paris, en Espagne, aux Etats-Unis. Enfin, naturalisé français en 1993, il s’établit avec son épouse et ses trois filles dans un village de la garrigue languedocienne, à proximité de Montpellier. Il enseigne la littérature hispano-américaine à l’université de Nîmes et collabore en sa qualité de poète ou de critique à de nombreuses revues littéraires en France, au Mexique, au Chili, aux États-Unis et au Canada. Il n’est pas un poète « de la tour d’ivoire », car il participe à des rencontres littéraires, donne des lectures publiques, anime des ateliers d’écriture : le tout avec ferveur, talent et une juste mesure de fantaisie.

De ses premières œuvres, d’abord écrites en espagnol, je ne connais que les poèmes, encore trop peu nombreux, qui ont été traduits. Mais, depuis quelques années, c’est en français qu’il a choisi d’écrire et, m’a-t-il confié, avec encore plus d’élan et de liberté que dans sa langue maternelle. C’est le cas des longs poèmes qu’il a récemment réunis dans Le parapluie rouge, un recueil où l’on retrouve le même souffle, la même exubérance du langage et de l’imaginaire que dans Nuages. La même jubilation aussi, qui ne manque pas de se communiquer au lecteur ou à l’auditeur, car ces textes, lorsqu’ils sont représentés en public, possèdent la vertu de « passer la rampe ».

Comme tout poète, Patricio Sanchez, dans sa jeunesse puis dans ses premières années d’exil, a commencé à écrire sous une constellation poétique où l’on retrouve, bien sûr, Neruda, Vallejo, Lorca, mais aussi, de manière significative, les surréalistes français, Aragon, Eluard, Prévert, Desnos, ainsi que Cendrars et Supervielle. Et je n’oublie pas l’énigmatique Vicente Huidobro, marquis chilien, millionnaire et surréaliste, ami d’André Breton, et qui a écrit en français une œuvre considérable, peu connue en France. J’incite d’ailleurs Patricio Sanchez, qui m’a parlé avec compétence et sympathie de Huidobro, à rédiger une biographie de ce poète, dont la vie fut fertile en péripéties diverses.

C’est donc, armé de ces lectures, que Patricio Sanchez est entré en poésie. Il a suivie, me semble-t-il, deux voies parallèles : l’une qui commence avec les sonnets qu’il composa dans son adolescence et qui se poursuivirent par des textes brefs, concentrés, qui, je le souhaite, seront publiés dans un proche avenir ; l’autre, caratérisée par de longs poèmes qui s’articulent comme des récits, mais d’une manière très libre, avec le recours à des métaphores audacieuses. Il ne s’agit pas vraiment d’écriture automatique, mais plutôt d’une création spontanée, dans laquelle le poète, en état de réceptivité, est envahi par le flot des réminiscences. Il n’est pas de ces partisans d’une « poésie froide », qui bannissent de leur écriture toute émotion et toute référence autobiographique, mais au contraire il puise généreusement dans son expérience chilienne, puis exilé dans des terres étrangères. On perçoit à la fois des élans de nostalgie vers le pays natal et l’évocation d’une découverte aventureuse de l’Europe. Il y a sur Paris, sur Prague, sur Londres, sur le Languedoc des pages mémorables où se mêlent l’émotion et l’humour. Et c’est souvent l’humour qui l’emporte dans des textes qui prouvent, s’il en était besoin, que comique et poésie ne sont nullement contradictoires.

Un porte-parole de la dictature condamnait en ces termes les écrivains exilés : « Quelques lâches, à Paris, s’obstinent dans leur éternelle nostalgie et écrivent de la poésie. » Pourtant la poésie restait l’un des recours contre la tyrannie et la violence. Elle résistait, à sa manière. Face à l’étouffement de la pensée, elle affirmait la primauté de la vie. Patricio Sanchez en témoigne, qui exprime tour à tour sa révolte et une célébration de ce que les surréalistes appelaient « le merveilleux quotidien ». En cette époque trop souvent de médiocrité, de grisaille et de crises diverses, voilà une poésie solide, salubre, couleur de fraternité et de liberté.


Jean Joubert

Guzargues, février 2010



Atelier d'écriture Saint-Drézery - Le 13 juin 2018 - Patricio SANCHEZ ROJAS

Atelier d'écriture Saint-Drézery - Le 13 juin 2018 - Patricio SANCHEZ ROJAS

Retour-Patricio SANCHEZ ROJAS - Montpellier - Francia - 1985.-

Retour-Patricio SANCHEZ ROJAS - Montpellier - Francia - 1985.-
Retour- 1985.-

Patricio SANCHEZ-ROJAS - France 2011-2018.

Patricio SANCHEZ-ROJAS - France 2011-2018.

Jean JOUBERT - Patricio SANCHEZ - Castries - France - 2011.-

Jean JOUBERT - Patricio SANCHEZ - Castries - France - 2011.-




http://www.arpo-poesie.org/revue_numero.php?id=2988


Revue Les Hommes sans épaules n°45 (2018) - Patricio Sanchez Rojas

Revue Les Hommes sans épaules n°45 (2018)




Chaque nouvelle livraison de cette revue semestrielle est d’une richesse inouïe tant sur le plan des découvertes et des confirmations que sur celui des informations dans le domaine de la poésie. Christophe Dauphin dirige de main de maître cette publication en sélectionnant et coordonnant articles et poèmes.
Son long éditorial enflammé ouvre la voie et donne envie de se plonger dans ce qui constitue sur 135 pages le dossier principal intitulé « Poètes chiliens contemporains, Le temps des brasiers ». Il s’agit d’un large choix de 17 poètes chiliens contemporains parmi lesquels deux Prix Nobel : Gabriela Mistral et Pablo Neruda. Ce choix va du prolifique Luis Mizon au jeune Patricio Sanchez Rojas et du novateur Vicente Huidobro au chanteur martyr Victor Jara. Les Porteurs de feu de ce numéro sont le poète-prêtre révolutionnaire nicaraguayen Ernesto Cardenal et le poète-médecin éditeur belge Yves Namur. Quant aux neuf Wah sélectionnés, ils sont le miroir d’une diversité et d’une richesse qui ne se dément pas. Évoquons enfin la soixantaine de pages finales qui propose des articles, des informations et des chroniques. Tous ces numéros de la 3° série des Hommes sans Épaules constituent, au fil des années, un riche panorama des poésies mondiales.



(Les Hommes sans Épaules n°45. (2018. 344 pages, 17 euros – 8, rue Charles Moiroud – 95440 Ecouen ou les.hse@orange.fr – www.leshommessansepaules.com )

http://revue-texture.fr/lecture-flash-2018.html


Le Matricule des Anges N)&!' Juin 20°17 - Patricio SANCHEZ ROJAS

Le Matricule des Anges N)&!' Juin 20°17 - Patricio SANCHEZ ROJAS

Le Parapluie rouge - Domens 2011- Préface de Jean JOUBERT - Patricio SANCHEZ ROJAS - .

Le Parapluie rouge - Domens 2011- Préface de Jean JOUBERT - Patricio SANCHEZ ROJAS -   .

Café Littéraire Mardi 13 Mars 2018 - MPT Rosa Lee Parks

Café Littéraire Mardi 13 Mars 2018 - MPT Rosa Lee Parks

Poemas de Patricio SANCHEZ ROJAS

Poemas

de

Patricio SANCHEZ ROJAS

http://usuaris.tinet.cat/elebro/poe/patricio/patricio0.htm

Parution du n° 45 http://www.leshommessansepaules.com/revue-Dossier___Poètes_chiliens_contemporains

Parution du n° 45 http://www.leshommessansepaules.com/revue-Dossier___Poètes_chiliens_contemporains
Parution du n° 45

Poèmes de Patricio SANCHEZ ROJAS (France).-


La locomotive

Te souviens-tu de Temuco? C’était là que t’attendait un train à vapeur. Le brouillard... L’odeur du bois. D’où jaillissaient des arbres sans visage. Une pluie invisible. Et puis, ce train immobile au milieu d’un nuage couleur de marbre. C’était la fumée qui traversait les Andes. Un gouffre de silence. Des bruits métalliques. Un sifflement. La vapeur. L’espace. Et cette locomotive dans l’abîme de ta mémoire. Pendant qu’une rivière scintillait tel un serpent de feu.

Maisons d'Atacama

Peuples fantômes, vers ces montagnes de sel et d’or nous marchons sur le sable brûlant, aveuglés par l’horizon incertain, sur des tombes sans nom, le silence que le vent balaie avec ses mains éphémères, le miroir du soleil enterré comme un arbre sous nos pieds : des tombes sans nom, nous allons sans savoir où aller, imprégnés de sueur par l’absence d’un visage et des yeux, seul le sable, par des chemins inconnus, le désert, ce désert, cet océan de cactus et de poussière où la vie s’apparente à la mort, - paupière indescriptible-, une porte grinçante à l’aurore, lorsque l’unique invité est le vent, les traces que nos pieds dessinent en s’effaçant imperceptiblement sur le sable chilien, dans des bourgades habitées à jamais par le silence assourdissant du tatou.


Fleuve de pierre

Personne dans la rivière où les hommes sans espoir cherchent leurs yeux de jade. Tout est à reconstruire dans ce village du Nord. Les arbres gisent par terre et le puits est tari à jamais à cause de la sécheresse. La poussière a pris possession du chemin qui mène aux mines d’or. Seul un fil de fer nous surprend avec ses pinces incolores et son linge encore blanchi. Le vent monotone fait grincer une porte en bois condamnée au silence. Nous voudrions voir le ciel étoilé et les comètes s’écraser contre les montagnes lointaines. Les pierres endormies ressemblent parfois à des poissons éventrés, sans musique, lorsque la terre tremble sous nos pieds de fumée.


Nous ne reverrons plus jamais ces paysages où l’homme respire la poussière dans ses poumons en forme de roc. Les geysers éternuent dans l’éternité de ces montagnes. L’ornithorynque nous trace le chemin.

Volcan Chaitén

C’est la nuit dans la ville la plus australe du monde. L’araucaria médite près de la rivière, tandis que j’entends passer le train sous ces arbres où le vent balaie le visage du colibri. Je suis donc l’arbre qui prend la forme d’un volcan. Mon langage s’enracine à la cendre de ces montagnes enneigées. Cependant, le cheval scrute mes traces. Le queltehue se réveille abruptement et son élan m’offre la lumière. Miroir que la nuit transforme en éclats, car c’est ici que m’attendent mes ancêtres. Je marche donc, sur les pas de mon grand-père, sous ces arbres en silence, tous mouillés par la pluie infinie de l’hiver.

© Patricio SANCHEZ-ROJAS




GRACIAS A Violeta Parra- Patricio SANCHEZ ROJAS



GRACIAS

A Violeta Parra


Doy las gracias al búho del molino
y también a la oveja trasquilada
cuando el sol en la hierba me ilumina
con sus claros cabellos de muchacha

Doy las gracias al sabio caracol
que detiene su marcha cuando fulgen
en el cielo febril y lo coloran
unas alas hermosas de gorrión

Doy las gracias a los lobos del bosque
a la hechicera que sueña con sapos
al sendero de piedra del camino

Doy las gracias al viento y a los árboles
a las palomas que vendrán mañana
a despertarme con sus alas blancas.

Patricio SANCHEZ ROJAS


http://www.poesi.as/pcpatsan04.htm


Revue Poésie/première - France, 2018.-

Revue Poésie/première  - France, 2018.-

Les plages de Frontignan - Patricio SANCHEZ-ROJAS (Poésie:première N°69- France)

Les plages de Frontignan - Patricio SANCHEZ-ROJAS (Poésie:première N°69- France)
LES PLAGES DE FRONTIGNAN

ESPERANZA - EL CALENDARIO DE LA ETERNIDAD - 2007 ( Londres, 1978) Patricio Sánchez-Rojas )

ESPERANZA

a Paul Éluard


Estás escrita en las líneas de mi mano
todo lo nombras
todo lo cambias
todo lo dices
y ordenas las aves los ríos los océanos

Esperanza cuando me canso
cuando nadie golpea a mi puerta
busco tus ojos
tu vasija de barro
y vienes hasta mí
y te sientas a mi lado

Esperanza
estás escrita en las líneas de mi mano
estás escrita en los tranvías
en las plazas con palomas y fotógrafos
en los relojes
en los cuadernos de los niños pedigüeños
entre las puertas a punto de cerrarse
bajo las sepulturas
entre las sábanas de los novios amorosos
en las ciudades (que hospedan a maricas
y muchachas que aman el amor)
sobre los senos verdes como mármol
junto a los ascensores
en mi lecho de hombre libre
que persiste

Esperanza
hoy te nombro
porque te anuncian los semáforos
y los aeroplanos

Estás escrita en las líneas de mi mano


(Londres, 1978)



Patricio Sánchez-Rojas



Les Disparus, de Patricio Sanchez Rojas, ed. La rumeur libre, 2017. -


« Les Disparus » : hommage et dénonciation par la poésie dans les temps tristes au Chili de Pinochet



par Olga Barryle 18 mai 2017 dans Culture, Livres


Douceur et amertume cohabitent dans le recueil « Les Disparus », du poète franco-chilien Patricio Sánchez Rojas, livre qui touche la question des disparus, personnes enlevés et tuées secrètement sous le régime dictatorial de Augusto Pinochet au Chili. Une œuvre sensible d’hommage et de dénonciation.


L’année de 1973 marque un profond changement au Chili. Le 11 septembre, un coup d’état militaire renverse le gouvernement socialiste de Salvador Allende pour instaurer une dictature. Il s’ensuit une vague de violences dans le pays de la part du régime Pinochet dès le premier jour. Débutent alors 17 années de répression où les opposants au régime sont arrêtés, exilés, torturés ou exécutés.


Ceci est le contexte de l’adolescence de Patricio Sánchez Rojas, poète, traducteur, animateur d’ateliers d’écriture et enseignant d’espagnol à l’Université de Nîmes. Né au Chili, en 1959, il passe son enfance à Talca et à Valdivia. En 1977, sa famille est forcée à quitter le pays et s’exile à Paris. 40 ans plus tard, l’écrivain revisite le passé de son pays natal à travers la poésie. Son touchant recueil Les disparus (Ed. La rumeur libre) retrace cette triste partie de l’histoire chilienne. À travers la force de la poésie et des symboles, Rojas aborde le sujet par différentes thématiques mêlant intimité, souvenirs – heureux et tristes interposés – et histoire. Une œuvre sensible d’hommage et de dénonciation.


“Beaucoup de personnes/anonymes/recherchaient leurs/tombes/dans les champs/abandonnés,/Dans le désert/d’Atacama,/dans les montagnes,/Au fin fond des/océans./Il y avait tout un territoire/rempli de cadavres,/de disparus,/de pleurs,/de larmes,/de cendres./Il y avait un grand/cimetière/caché/en-dessous de/nos pieds”


Les disparus sont les milliers d’opposants chiliens enlevés sans arrestations officielles, secrètement détenus, souvent torturés, tués et enterrés clandestinement, le crime ultime de la répression dictatoriale. “Les disparus” nous permet de remémorer la marque laissée au Chili par ces actes et nous amène à réfléchir sur le sentiment des proches des victimes ; l’angoisse de ne pas pouvoir, au moins, avoir la certitude du destin de nos êtres aimés; l’absence d’une tombe précise où se laisser emporter par le deuil. L’absence de connaissance exacte de ce qui s’est passé et le manque de justice.


“Les tortionnaires de ton pays/natal font/définitivement partie/du paysage,/Parfois ils rentrent/dans les boulangeries,/le matin,/Ils saluent/d’une façon très/respectueuse/les employés et les vieillards”


Sanchez Rojas dénonce le destin très différent des tortionnaires du régime, qui, au contraire de leurs victimes, ont pu continuer leurs vies dans le pays qu’ils ont blessé, souvent sans conséquences graves des crimes commis, tandis que les familles des victimes cherchent encore des réponses et des réparations.


“Donc, ton exil/serait/la blessure/Que tu portes/encore/dans ta gorge”


C’est aussi une œuvre sur l’exil, la violence du déracinement forcé et de la perte de la terre natale. Ayant dû quitter le Chili à l’âge de 17 ans et étant naturalisé français en 1993, le livre est un moyen pour Sanchez Rojas de se reconnecter à ses racines. Le sentiment de l’exil est éparpillé dans son recueil, dans un mélange de souvenirs incertains et de nostalgie. Le livre semble être également une tentative pour mettre en lien les deux parties de sa vie – au Chili et en France. Comme s’il y créait sa propre patrie à travers ses poèmes : mi-France, mi-Chili entremêlés à son imaginaire et à ses lectures (“les mots qui t’habitent sont ta patrie”). Douceur et amertume, espoir et désolation cohabitent dans cette œuvre franco-chilienne touchante et originale.


Barbara D’OSUALDO



Les Disparus, de Patricio Sanchez Rojas, ed. La rumeur libre, 156 p. 17 €


http://www.espaces-latinos.org/archives/54696




Atelier d'ecriture - Maison de la Poésie Jean Joubert - 2017 (Patricio SANCHEZ ROJAS).-

Atelier d'ecriture - Maison de la Poésie Jean Joubert - 2017 (Patricio SANCHEZ ROJAS).-

Patricio SANCHEZ-ROJAS - BREVE ANOLOGIA PERSONAL Y OTROS POEMAS - Los Andes, 2000.-

Patricio SANCHEZ-ROJAS - BREVE ANOLOGIA PERSONAL Y OTROS POEMAS - Los Andes, 2000.-

Londres - Patricio SANCHEZ-ROJAS

Londres - Patricio SANCHEZ-ROJAS

Passagers d'exil, Editions Bruno Doucey - France-Septembre 2017.-

Passagers d'exil, Editions Bruno Doucey - France-Septembre 2017.-

La clé - Patricio SANCHEZ-ROJAS - Passagers d'exil, Editions Bruno Doucey - France-Septembre 2017.-

La clé - Patricio SANCHEZ-ROJAS - Passagers d'exil, Editions Bruno Doucey - France-Septembre 2017.-

Jean Joubert - Patricio Sanchez Rojas - 2011.-

Jean Joubert - Patricio Sanchez Rojas - 2011.-

Patricio Sanchez Rojas - Montpellier, trois minutes d'arrêt, 1996.-

Patricio Sanchez  Rojas - Montpellier, trois minutes d'arrêt, 1996.-

Patricio SANCHEZ-ROJAS - POESIE VISUELLE - France- 1990.-

Patricio SANCHEZ-ROJAS - POESIE VISUELLE - France- 1990.-

La locomotive - Patricio SANCHEZ ROJAS (France-1995)


La locomotive


Te souviens-tu de Temuco? C’était là que
t’attendait un train à vapeur. Le brouillard... L’odeur du bois. D’où
jaillissaient des arbres sans visage. Une pluie invisible. Et puis, ce train
immobile au milieu d’un nuage couleur de marbre. C’était la fumée qui
traversait les Andes. Un gouffre de silence. Des bruits métalliques. Un
sifflement. La vapeur. L’espace. Et cette locomotive dans l’abîme de ta
mémoire. Pendant qu’une rivière scintillait tel un serpent de feu.



Patricio SANCHEZ ROJAS






Festival Voix Vives, de méditerranée en méditerranée - Sète - France - 2017.-

Festival Voix Vives, de méditerranée en méditerranée - Sète - France - 2017.-
Photo de Gilles Hutchinson (France - 2017).-

extrait du poème de Patricio SANCHEZ ROJAS - Anthologie Festival Voix-Vives 2017 - France.-

extrait du poème de Patricio SANCHEZ ROJAS - Anthologie Festival Voix-Vives 2017 - France.-

COMMENTARIO : "BREVE ANTOLOGIA PERSONAL Y OTROS POEMAS" de Patricio SANCHEZ ROJAS



« Su poesía (de Patricio SANCHEZ ROJAS) dice
bien su proximidad con nuestras venerables tradiciones y no desmiente su
valía duradera dentro y fuera de la “larga y angosta”.



Waldo Rojas


París, 19 de marzo de 2001





Patricio SANCHEZ-ROJAS- Les Disparus - La rumeur libre - 2017.-

Patricio SANCHEZ-ROJAS- Les Disparus - La rumeur libre - 2017.-

Patricio Sanchez-Rojas- Les Disparus - La rumeur libre - 2017.-

Patricio Sanchez-Rojas- Les Disparus - La rumeur libre - 2017.-

Article : Le Matricule des Anges - Patricio SANCHEZ-ROJAS - Juin 2017.-

Article : Le Matricule des Anges - Patricio SANCHEZ-ROJAS - Juin 2017.-

UN CHAPEAU POUR JAROSLAV SEIFERT


UN CHAPEAU POUR JAROSLAV SEIFERT

Le parapluie rouge, Domens, 2011.-

http://www.ral-m.com/revue/spip.php?article13442



ESPACES LATINOS FRANCE MAI 2017

…la parution de Les Disparus un livre de poésie de l’écrivain chilien Patricio Sanchez, résidant en France, des mots très profonds et d’une grande sensibilité, poésie plus que jamais nécessaire dans ces temps arides.

http://www.espaces-latinos.org/archives/54696




Patricio SANCHEZ ROJAS - LES DISPARUS- La rumeur libre - 2017.-

Patricio SANCHEZ ROJAS - LES DISPARUS- La rumeur libre - 2017.-

Patricio SANCHEZ-ROJAS - LES DISPARUS - La RUMEUR LIBRE - FRANCE- 2017.-

Patricio SANCHEZ-ROJAS - LES DISPARUS - La RUMEUR LIBRE - FRANCE- 2017.-

Ma valise - Patricio SANCHEZ-ROJAS


MA VALISE



Ma valise connaît toutes les gares du monde.


Je la nettoie, je l’astique.


Elle est en cuir, en cuir


De Patagonie.



Elle m’accompagne dans tous mes voyages.


Un jour nous étions tous les deux,


Face à une rue de Valparaiso.



Je la reconnais à sa forme, à sa façon


De parcourir tous les chemins.


Elle aura bientôt une année de plus.


De trop.


Je n’en sais rien.


Elle m’accompagne depuis toujours.



Elle porte mes chemises,


Un vieux parapluie rouge,


Un chapeau offert en 1960 par mon oncle Dario.



Elle porte mes crayons et mes carnets de poèmes.



Deux ou trois souvenirs sans importance: un peigne


Et un foulard, et un vieux pyjama


Acheté un matin pluvieux au marché de Prague.




© Patricio SANCHEZ-ROJAS


Le Parapluie rouge, Domens, 2011.



Festival Voix Vives 2016- France-

Festival Voix Vives 2016- France-

Georges DRANO - Patricio SANCHEZ ROJAS - Raùl ZURITA - Festival VOIX VIVES - France 2014.-

Georges DRANO - Patricio SANCHEZ ROJAS - Raùl ZURITA - Festival VOIX VIVES - France 2014.-

Poèmes de Patricio SANCHEZ-ROJAS (France)

El cochero

a Antonio Machado

Preguntaréis un día, viajeras golondrinas,
Por la ciudad que habito a orillas del camino.
Y me hallaréis sentado, tras mi bastón, cansino,
Con la mirada absorta mirando las colinas.

Alegre, estaré alegre, cercado por encinas
Y un viejo limonero de fruto vespertino,
Las manos temblorosas y el pelo peregrino,
El corazón en ascuas, las cejas cristalinas.

Y cuando llegue el día de aquel ansiado viaje
Iré cual un cochero, alegre, en el pescante
Sintiendo la neblina tupida de la noche.

Y ancianos con antorchas irán tras mi carruaje
Por pueblos soñolientos, de polvo trepidante,
Voceando mi partida, colgados de mi coche.

(France, Montpellier,1986).

Testamento

Para los poetas de Chile


Si Dios quiere, el día menos pensado formaré parte
de una hermosa antología literaria llamada Los Poetas Olvidados,
pero antes he de esperar, pacientemente, a que pasen los años,
estos largos años de tedio, los que con suerte, si no son cien o más
los años que habré de esperar, hasta quizás pueda un día ver y palpar
aquel libro, y descubrir con gozo mi nombre escrito en grande,
al pie de página, y un modesto currículo, en la hoja número treinta
y tanto por ejemplo, en la que se dirá tal vez, elogiosamente, que fui poeta
de obra escasa, amante de la vida y del sexo
opuesto, lector mediocre,
quizás, sin ambiciones claras en el plano de las letras
y, además, adicto al alcohol y a los conflictos humanos,
huraño por añadidura, de salud precaria y, para colmo, de origen modesto.

Después - claro - , reiré eternamente de todos estos pobres
comentarios sobre mi persona y mi obra, acodado tal vez en una vieja
sepultura, de algún patio de un cementerio de provincia, donde algunas flores
ya resecas se habrán deshojado, una a una, sobre el suelo humedecido,
gracias a una mano suave, similar a la del viento.

(Florencia, 2000)

© Patricio SANCHEZ ROJAS


livres Patricio SANCHEZ-ROJAS



LIVRES

DE

Patricio SANCHEZ ROJAS

· Le Parapluie rouge

· Terre de feu suivi de Nuages

· Journal d’une seconde

· Les Disparus

https://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&url=search-alias%3Dstripbooks&field-keywords=PATRICIO+SANCHEZ&rh=n%3A301061%2Ck%3APATRICIO+SANCHEZ



Le parapluie rouge -Patricio SANCHEZ ROJAS, Domens - France, 2011.

Le parapluie rouge -Patricio SANCHEZ ROJAS, Domens - France, 2011.

VOLCAN CHAITEN - Patricio SANCHEZ ROJAS


Volcan Chaitén

C’est la nuit dans la ville la plus australe du monde. L’araucaria médite près de la rivière, tandis que j’entends passer le train sous ces arbres où le vent balaie le visage du colibri. Je suis donc l’arbre qui prend la forme d’un volcan. Mon langage s’enracine à la cendre de ces montagnes enneigées. Cependant, le cheval scrute mes traces. Le queltehue se réveille abruptement et son élan m’offre la lumière. Miroir que la nuit transforme en éclats, car c’est ici que m’attendent mes ancêtres. Je marche donc, sur les pas de mon grand-père, sous ces arbres en silence, tous mouillés par la pluie infinie de l’hiver.

©Patricio SANCHEZ ROJAS

Patricio SANCHEZ-ROJAS - Le poète

Patricio SANCHEZ-ROJAS - Le poète

POEMAS EN ESPAÑOL - Patricio SANCHEZ-ROJAS



POEMAS
EN ESPAÑOL

Patricio SANCHEZ-ROJAS

http://usuaris.tinet.cat/elebro/poe/patricio/patricio0.htm





Patricio SANCHEZ ROJAS, LES DISPARUS, La rumeur libre, 2017.-



J’ai écrit « Les Disparus » pour me rapprocher de mes racines, de la souffrance de mon pays natal, le Chili. C’est un livre de poèmes qui est en rapport avec le travail de mémoire.

Je pense que la poésie peut aussi aider à faire connaître et à dénoncer ce qu’ont subi de nombreuses personnes qui voulaient changer et améliorer leurs conditions de vie en 1970, là-bas, à l’autre bout du monde, grâce au gouvernement de Salvador Allende, dans ce long territoire du cône sud.

Aujourd’hui on sait, par les historiens et par la presse, que le coup d’Etat de 1973 était encouragé par les Etats-Unis. On a donc le droit de se révolter contre tout cela. De nombreuses disparitions et assassinats impunis ont été laissés par la dictature de Pinochet.

Quelques tortionnaires habitent actuellement dans une prison dorée dans la périphérie de Santiago (Punta Peuco), où ils jouissent de toutes les commodités nécessaires. D’autres, font vie normale et se promènent librement dans les rues du Chili, sans être inquiétés par personne.

Après tant d’années de souffrance, les familles de disparus luttent encore pour obtenir des informations de leurs êtres aimés. Mais elles restent sans réponse.

« Les Disparus » a pour but d’honorer leur mémoire, en restant solidaire des familles des victimes et de leurs souffrances. Ni perdón ni olvido.

Patricio Sanchez


Eux, les assassins, savent

rigoler

et se sentir heureux.

Par contre, les familles

des disparus vont

par les chemins

En faisant une prière,

une bougie à la main,

Comme toujours.

Comme toujours.

Patricio SANCHEZ ROJAS, Les Disparus, La rumeur libre, France, mars 2017.-

Patricio SANCHEZ ROJAS, Les Disparus, La rumeur libre, France, mars 2017.-

Journal d'une seconde - Patricio Sanchez Rojas - France 2015

Journal d'une seconde - Patricio Sanchez Rojas - France 2015

Patricio SANCHEZ-ROJAS - PARIS 1999.

Patricio SANCHEZ-ROJAS - PARIS 1999.

Patricio SANCHEZ-ROJAS - Terre de feu suivi de Nuages, Domens, 2013.



« Il faut admettre que la vie n’est pas partout souveraine.

Bâtir un mur en papier comme on construit une maison. »

Patricio Sanchez




Patricio SANCHEZ-ROJAS - Terre de feu suivi de Nuages -Domens, 2013, France.

Patricio SANCHEZ-ROJAS - Terre de feu suivi de Nuages -Domens, 2013, France.
Pénélope

POESIE VISUELLE - Patricio Sanchez Rojas, France - 1998.-

POESIE VISUELLE - Patricio Sanchez Rojas, France - 1998.-

POESIE VISUELLE - Patricio Sanchez Rojas, France - 1998.-

POESIE VISUELLE - Patricio Sanchez Rojas, France - 1998.-

POESIE VISUELLE - Patricio Sanchez Rojas, France - 1998.-

POESIE VISUELLE - Patricio Sanchez Rojas, France - 1998.-

POESIE VISUELLE - Patricio Sanchez Rojas, France - 1998.-

POESIE VISUELLE - Patricio Sanchez Rojas, France - 1998.-

POESIE VISUELLE - Patricio Sanchez Rojas, France - 1998.-

POESIE VISUELLE - Patricio Sanchez Rojas, France - 1998.-

Terre de feu suivi de Nuage -Domens, France, 2013 - Patricio SANCHEZ-ROJAS

Terre de feu suivi de Nuage -Domens, France, 2013 -  Patricio SANCHEZ-ROJAS

Terre de feu suivi de Nuage -Domens, France, 2013 - Patricio SANCHEZ-ROJAS

Terre de feu suivi de Nuage -Domens, France, 2013 -  Patricio SANCHEZ-ROJAS

Le festin, Patricio SANCHEZ (France)

Le festin

C’était le fils d’un tortionnaire,
de ceux qui se promènent
librement dans les rues du Chili.


La concierge lui avait laissé
grandes ouvertes les portes
d’une luxueuse villa.


Le festin se prolongeait
- d’après les témoins -
jusqu’à l’aube.


Et la cire des candélabres en argent
tachait étrangement la nappe blanche.


(Rien ne ferait changer le hibou

de sa branche).


Par une fenêtre nous observions
surpris les belles coupes en cristal,
et les nombreux tableaux
accrochés sur les murs.


Un vieux sage m’a dit un jour :
« tu écriras toute une vie
de poèmes d’amour ou de révolte,
sans jamais voir un copihue
blanc sur la neige brûlée ».

© Patricio Sánchez

La terre entière - Patricio SANCHEZ, France - 2016.-






La terre
entière



à Jean Joubert





Je ne sais rien


sur la mer


mais le ciel scintille


lorsque j'ouvre la porte du soleil.





Un arbre écrit son nom


sur le sable,


comme tu écris ta vie


sur la vitre de l'été.





Il faut penser au vent


qui se faufile entre les plumes


de la mouette, cette lumière


faite de branches et


de feuilles de poussière.





Soudain, je pense à un olivier


et l'horizon efface


la lumière de la mer,


tel un barbelé d'épines


que j'imagine


comme un mur


où des enfants jouent


à dessiner une maison de pluie.





Je sais bien que le papillon


est un arbre invisible.



Ses branches sont ton regard


et la terre entière ta blessure.






Patricio
Sanchez


Anthologie Voix Vives, de méditerranée en méditerranée
– Editions Bruno Doucey, France, Sète 2016.





VERSOS DEL DESASOSIEGO, Patricio SANCHEZ-ROJAS

VERSOS DEL DESASOSIEGO

Vivo en un mundo al revés

Uno

dos

y

tres

Vivo en un árbol de agua

A dos pasos de Rancagua

Vivo en un barco de sol

Con alas de chincol

Vivo en un libro que vuela

Cachivache de mi abuela

Uno

dos

y

tres

Patricio SANCHEZ ROJAS

http://usuaris.tinet.cat/elebro/poe/patricio/patricio6.htm





El paraguas rojo Patricio A. Sánchez

Patricio A. Sánchez
___________________________________________________

El paraguas rojo


arriban a este puerto cansados trasatlánticos
y hendidos en la proa desertan ante el vino
y abócanse a los vasos recios hombres
con barbas pusilánimes

son viejos marineros que acódanse a la barra
confiados como mástiles
y beben vino a sorbos al son de una guitarra

sois bravos marineros murmuran las rameras
buscando ser amadas
¡oh rojas jarreteras!
y caen rojos guantes ya ebrios sobre el suelo
y glúteos que se abren
agólpanse en un sexo

las copas en las mesas conservan sus latidos
de copas postergadas
al son de una guitarra y en fin los marineros
de un barco de otros puertos
exploran nuevas aguas al son de una guitarra

sois bravos marineros
¡la noche ya se acaba!

(Cabaret de Barcelona, 1987)

_________________________
PATRICIO ARMANDO SÁNCHEZ (Chile, 1959), Es poeta y profesor de español. Reside actualmente en Francia.

http://www.margencero.com/cuarto_aniversario/poesias4.htm




Patricio Sanchez, Terre de feu suivi de Nuages, France, 2013.

Patricio Sanchez, Terre de feu suivi de Nuages, France, 2013.

Festival Voix Vives de méditerranée en méditerranée Sète France 2016.-

Festival Voix Vives de méditerranée en méditerranée Sète France 2016.-

Patricio SANCHEZ, Nuages, Obsidiana, 2008.

Patricio SANCHEZ, Nuages, Obsidiana, 2008.

Patricio Sanchez -Terre de feu suivi de Nuages, Domens, 2013, France.

Patricio Sanchez -Terre de feu suivi de Nuages, Domens, 2013, France.
Paquebot du Pacifique

Le parapluie rouge, Domens, 2011, Patricio Sanchez,

Le parapluie rouge, Domens, 2011, Patricio Sanchez,

Patricio Sanchez, Nuages, France, 2008.

Patricio Sanchez, Nuages, France, 2008.

Patricio Sanchez, Citadelles et remparts, Frontignan, France, Juin 2015.

Patricio Sanchez, Citadelles et remparts, Frontignan, France, Juin 2015.

Patricio Sanchez, France, Ed. Domens, 2013.

Patricio Sanchez, France, Ed. Domens, 2013.

Patricio Sanchez-Rojas, Terre de feu, Domens, France, 2013.

Patricio Sanchez-Rojas, Terre de feu, Domens, France, 2013.

Terre de feu, Je viens d'un pays..., Patricio Sanchez, Domens, France, 2013.

Terre de feu, Je viens d'un pays..., Patricio Sanchez, Domens, France, 2013.

Poésie visuelle. - La vie après 89 - Patricio Sanchez, France, 2011.

Poésie visuelle. - La vie après 89 - Patricio Sanchez, France, 2011.

Anne-Marie Jeanjean - poème de Patricio SANCHEZ ROJAS, France, 2012.

Anne-Marie Jeanjean - poème de Patricio SANCHEZ ROJAS, France, 2012.

Poésie visuelle - Les Enigmes du Sphinx, Patricio Sanchez, France, 2000.

Poésie visuelle - Les Enigmes du Sphinx, Patricio Sanchez, France, 2000.
C'est pas fini.

COIGUE - Patricio Sanchez et Raphaël Segura - France 2015

COIGUE - Patricio Sanchez et Raphaël Segura - France 2015

Poème Patricio Sanchez, France, 2016.

Poème Patricio Sanchez, France, 2016.

Copihue, Patricio Sanchez, Livre pauvre, N°2/4, 2015.

Copihue, Patricio Sanchez, Livre pauvre, N°2/4, 2015.

Copihue, Patricio Sanchez, Livre pauvre, N°2/4, 2015.

Copihue, Patricio Sanchez, Livre pauvre, N°2/4, 2015.

Patricio Sanchez - Montpellier - France - 1985.-

Patricio Sanchez - Montpellier - France - 1985.-

Jean Joubert - Patricio Sanchez

Jean Joubert - Patricio Sanchez

Hommage à Jean Joubert

Hommage à Jean Joubert

Proposé par la Maison de la Poésie Montpellier Languedoc.



https://mediatheques.montpellier3m.fr/DEFAULT/doc/AGENDA/5217





Musée-Galery Evy Frontignan, France. Vendredi 29 janvier 2016.-

Musée-Galery Evy Frontignan, France. Vendredi 29 janvier 2016.-

Nicole et Georges Drano, Christophe Corps, Francisco Calderon, Evy Grandie et Patricio Sanchez.

Nicole et Georges Drano, Christophe Corps, Francisco Calderon, Evy Grandie et Patricio Sanchez.
Musée-Galery Evy Frontignan, France.

« Journal d'une seconde » Patricio SANCHEZROJAS

« Journal d'une seconde » Patricio SANCHEZROJAS

« Journal d'une seconde » PATRICIO SANCHEZ ROJAS



« Journal d'une seconde » est un témoignage d'exil. L'exilé est toujours tiraillé entre les deux rives du pays natal et du pays d'adoption : entre le Chili et la France, le voyage fut long pour Patricio Sanchez et c'est dans le lait de la poésie qu'il a reconstruit patiemment sa vie. Sous influence des grands poètes chiliens, il témoigne d' «Un pays en forme de poignard, telle une braise brûlante dans la poche. Un pays fait de lumière et de pain frais» Il trace à l'adresse de Neruda et de Gabriela Mistral une autobiographie du néant, il se souvient des maisons d'Atacama et du fleuve de pierres pour se glisser peu à peu hors de l'exil, dans les cafés. Partir, ne pas s'attarder, tel est le destin poète comme présence humaine, car dit-il «tu es seul, nous sommes là»

Nicole BARRIERE.



Jean Joubert & Patricio Sanchez, MEDIATHEQUE DE CASTRIES - FRANCE 2011.

Jean Joubert & Patricio Sanchez, MEDIATHEQUE DE CASTRIES - FRANCE 2011.

Je tiens à remercier...

Je tiens à remercier...

Patricio Sanchez Rendez-vous d'hiver Sète samedi 28 novembre 2015

Patricio Sanchez Rendez-vous d'hiver Sète samedi 28 novembre 2015

Le travail du poète, Patricio SANCHEZ ROJAS

Le travail du poète

À Pablo Neruda

Ecrire pour rassembler un pays dans ta mémoire
Un pays si vivant, si beau, si étrange.
Ecrire pour que ces ruelles et boulevards restent
En toi, près de toi,
Au fond de l’œil,
Et ne s’effacent pas comme un château
De cartes.

Ecrire comme la nature construit ses forêts,
Lorsque les baleines traversent les océans,
Sur un navire en feu,
Les lèvres à la dérive.

Horizon qui rumine une musique misérable.

Ecrire sous la tutelle d’un astre foudroyé
Qui part à l’assaut d’une montagne de perles,
Des perles différentes et parfaites à la fois
Comme le sein d’une jeune femme
Pensive sur le sable.

Ecrire dans l’équilibre d’un univers de cendre,
Effacé par le bruit d’une forge aimantée.
D’où naissent les calices et toutes les images
Que la foudre
Désagrège sur l’enclume orpheline.

Patricio Sánchez est né au Chili en 1959. Poète, animateur d’ateliers d’écriture, traducteur et enseignant d’espagnol. Il participe activement à la vie culturelle de Montpellier et sa région, notamment avec la Maison de la poésie-Languedoc. Prix Tristan Derême. (Juliette Clochelune)




http://www.francopolis.net/rubriques/coupdecoeur-textemai2011.html





POEMES - Patricio SANCHEZ-ROJAS (France)




EL TIEMPO

El tiempo es el único invitado a esta tertulia

diurna.

Quizás la conserje, en un acto póstumo,

abra aquella puerta

por la que el viento ha de colarse,

simulando ladrar.

Mas tú, bienaventurado, te despojarás

finalmente

de tu sombrero de fieltro. Y con un gesto

simple y breve:

apagarás con ademán despectivo

los cirios soñolientos.

*

CARCASSONNE

a Joë Bousquet

Ahora sí que no nos resta más que la vida,

y unas cuantas monedas

para perennizar este suplicio.

Las palabras forman parte del contexto.

La mudez es agradable cuando sólo la saliva

la sentimos desvanecerse cual un frío desgarro

en la garganta,

provocándonos espanto

al ver estampado en un periódico

el cándido semblante del asesino.

Yo interrogo la estatura de la piedra,

su paciente arquitectura cristalina, y a hurtadillas

percibo su presencia en forma de racimo

sobre un flanco

de esta antigua ciudad de Carcassonne: la

campana.

Esa oscura

nitidez

de jade oculto, templo de amenazas en comparsa.

*

GRACIAS

Doy las gracias al búho del molino

y también a la oveja trasquilada

cuando el sol en la hierba me ilumina

con sus claros cabellos de muchacha

Doy las gracias al sabio caracol

que detiene su marcha cuando fulgen

en el cielo febril y lo coloran

unas alas hermosas de gorrión

Doy las gracias a los lobos del bosque

a la hechicera que sueña con sapos

al sendero de piedra del camino

Doy las gracias al viento y a los árboles

a las palomas que vendrán mañana

a despertarme con sus alas blancas

(France, 2000).

*

Patricio Sánchez Rojas (Talca, Chile, 1959)



http://www.lexia.com.ar/sanchezpatricio.htm




Extranjero, Patricio Sanchez, Italia, 1980.

EXTRANJERO

Tu semblante son los trenes que se duermen con el alba.
Llevas equipaje transitorio,
viajas.Desciendes en un andén, te preguntan tu nombre,
no respondes.

Sin embargo, debes ser feliz porque estás vivo.
Vivir es algo sumamente serio para ti.

Extranjero,
Las aves se beben tus pestañas.
Recibes una carta.
Alguien te ama.
Una mujer te ama.
Una mujer espera que vuelvas a sus brazos.
No hay regreso.

Avanzas en un tren mas retrocedes en espacio.
Tu territorio lo has perdido.
Tu patria no te pertenece.

Los años son las moles de tu casa.
Tu nombre es el exilio.
¿Qué buscas extranjero?

Las horas te amenazan.

(Florencia, 1980)

© Patricio Armando Sánchez

Le parapluie rouge, patricio SANCHEZ, France-2011.

Le parapluie rouge, patricio SANCHEZ, France-2011.

PRESENTATION DU PARAPLUIE ROUGE- JEAN JOUBERT-PATRICIO SANCHEZ- FRANCE-2011.

PRESENTATION DU PARAPLUIE ROUGE- JEAN JOUBERT-PATRICIO SANCHEZ- FRANCE-2011.
Maison de la Poésie - Montpellier- Languedoc

LA HOJA VERDE 52, Santiago de Chile, Septiembre de 1995.

LA HOJA VERDE 52, Santiago de Chile, Septiembre de 1995.

LE PARAPLUIE ROUGE, Patricio SANCHEZ, ED. DOMENS, FRANCE, 2011.

LE PARAPLUIE ROUGE, Patricio SANCHEZ, ED. DOMENS, FRANCE, 2011.

El Pirata, Patricio SANCHEZ (Diario EL CENTRO, Chile, 1992)

El Pirata, Patricio SANCHEZ (Diario EL CENTRO, Chile, 1992)

De Breve Antología Personal y otros poemas De Patricio Armando Sánchez

De Breve Antología Personal y otros poemas
De Patricio Armando Sánchez



LA CIUDAD

En cada país hay un lugar llamado Talca
y una iglesia de oro con ojos de paloma
kioscos soñolientos: revistas y periódicos
y muchachas sonrientes con el rostro cansado

Por las calles circulan vendedores de fruta
y alegres panaderos se aprontan a dormir
en lechos semejantes a enormes sepulturas
donde el amor espera sobre unos senos cálidos

El sacerdote cuenta las perlas de un rosario
y tañen las campanas para anunciar el alba
mientras los comerciantes conversan barren limpian

Automóviles pasan de prisa echando humo
y en la acera sonríen alegres secretarias
cuando los lustrabotas les lanzan un piropo


SEPTIEMBRE

Allí donde termina el firmamento,
es decir, en las altas arboledas,
se enredan volantines: y es el viento
quien los deja caer en las veredas.

Y los niños, alegres, van tras ellos
empujándose, apresuradamente:
los reflejos del sol en sus cabellos
esparcidos encima de la frente.

Baten alas gorriones y zorzales
en el cielo azulado cual estrellas
despiertas en los árboles frutales.

Y en el aire semejan a centellas
aquellos volantines, son cristales
con el paso del tiempo: sólo huellas.



NOCTÁMBULO DE VERANO

Yo, el arrendatario del n°7 de la Avenue Salvador Allende
Yo, el aprendiz de juglar
Yo, el rey de bastos
Yo, el supuesto vencedor de su nostalgia
Yo y toda la humanidad frente al televisor encendido
Yo, en este segundo que significa un siglo
Yo y mis días venideros en un espacio blanco



GUITARRA DE SOL

En las esquinas de la primavera:
Allí donde la uva es un anillo

Un gorrión en su rama de centella
Está buscando el sol sobre su nido.

La hierba emerge tibia mientras fluyen
Dulces remansos que saben a brisa,

Brisa soñando en el vuelo de un sauce,
Sauce que es agua pura y cristalina.

Todo es altura cuando la uva nace,
Entre coleópteros y moscardones,

Porque sus alas vienen de la aurora,
(la aurora es siempre una flor que amanece),

Y ya galopa el trigo florecido
Bajo este cielo fértil de colmena.




TEATRO PALET

Te complace destrenzar
de la memoria esas ramas
transparentes que las hojas
del invierno destrozaron.

Los domingos: tu boca olía
a caramelos a la hora de “la matinée”.

Chaplin era tu héroe.

Querías ser “el pibe”
en cualquier lugar de la ciudad,

mientras tus ojos centelleaban
como meteoros reflejados
en la máquina del algodón
caramelizado.



PEQUEÑA BIOGRAFÍA DEL ENERGÚMENO

Tú, el ignorante fatalmente culto,
El que nada conoce y nada sabe,
El tonto al cubo, el sopita de ave,
El único atorrante, casi bulto.

Media nariz para una testa cana.
Orejas de elefante y enrulado.
Por anticipo, leso más quemado
No se ha visto en todita la semana.

Pides perdón a los cultos de veras.
A los doctores de la verdad pura.
A los que creen haber visto a Dios.

No le pidáis uvas a las peras.
Nuestra vida es una gran travesura.
Decimos hola y decimos adiós.



HOY

Hoy acabo de hablarme en una oreja.
Hoy acabo de hablarme en un oído.
Hoy estoy feliz, caramba!, qué tristeza
Al sentir mi corazón redondo y amarillo.

Hoy acabo de verme ciegamente.
Hoy acabo de hablarme en una esquina.
Hoy me vi cruzando una calle, una calle cualquiera.
Hoy estoy feliz, caramba, qué tristeza!

Hoy le ayudé a un cojo a levantar mis piernas.
Hoy pienso morir, caramba..., qué tristeza!
Hoy me daré muerte con los cuatro sentidos que me quedan.

Hoy he de matarme para seguir viviendo.
Hoy buscaré un útero sencillo como tierra.

Hoy estoy feliz, caramba, qué tristeza!



EL PARAGUAS ROJO

arriban a este puerto cansados trasatlánticos
y hendidos en la proa desertan ante el vino
y abócanse a los vasos recios hombres
con barbas pusilánimes

son viejos marineros que acódanse a la barra
confiados como mástiles
y beben vino a sorbos al son de una guitarra

sois bravos marineros murmuran las rameras
buscando ser amadas
oh rojas jarreteras!
y caen rojos guantes ya ebrios sobre el suelo
y glúteos que se abren
agólpanse en un sexo

las copas en las mesas conservan sus latidos
de copas postergadas
al son de una guitarra y en fin los marineros
de un barco de otros puertos
exploran nuevas aguas al son de una guitarra

sois bravos marineros
la noche ya se acaba!

(Barcelona, 1987)



MEDITERRÁNEO

Sobre la grava azul de Canet Plage busco
el sonido del albatros. No sé si es Ezra Pound
quien en lontananza me hace señas, hoy vivo por
la estrella de otros versos; en el botón de mi
solapa han cagado unos pájaros.
La noche ha sido larga, poco he dormido,
las olas de este mar mediterráneo golpéanme
incesantes los pies con sus martillos, mas, no deseo
esperar a que transidos pescadores me socorran,
y por lo mismo he de liberarme de la sal dormida
en mi cuerpo.
Extrañamente no puedo respirar como es
costumbre en los poetas, mover estas arenas sería
delatarme. Cuán frío es el aire sobre mis párpados secos.

(Mar. Tu imantado corazón nunca termina de latir.
Un sorbo beberé de tu ambrosía en un vaso de
cristal guarnecido de zafiros.)

(Perpignan, 1987)





Voix Vives, Sète - France-2014.

Voix Vives, Sète - France-2014.
Un petit bonjour au poète Raúl Zurita qui va animer en France, ce mois d’octobre, de nombreuses activités culturelles. P.S.

FESTIVAL INTERNACIONAL DE POESIA VOIX-VIVES 2015, SETE – FRANCIA

FESTIVAL INTERNACIONAL DE POESIA VOIX-VIVES 2015, SETE – FRANCIA
PAUL CHAOUL, FAWZI YAMMINE, GHISLAIN DE FONCLAIRE ET PATRICIO SANCHEZ

Patricio Sánchez, Montpellier, trois minutes d’arrêt, Los Andes, France – 1996.

1

Jamais l’homme au parapluie

Ne pourra convaincre le ciel.

2

Entends-tu partir les trains du brouillard ?

Ce silence de marbre que le fer

nous arrache.

Entends-tu le vol de la chouette

sur les branches ?

Ce départ éternel de l’aube chaque nuit.

3
Ils sont venus par des sentiers de sable.

Le jour à ta fenêtre

Un murmure à ta porte

Ta volonté un mirage sous le poids de tes mains.

Nous devons aller où commence le jour.

Patricio Sánchez, Montpellier, trois minutes d’arrêt, Los Andes, France – 1996.


VOIX VIVES, DE MEDITERRANEO EN MEDITERRANEO TOLEDO SEPTIEMBRE 2014 (Patricio SANCHEZ-ROJAS)

VOIX VIVES, DE MEDITERRANEO EN MEDITERRANEO TOLEDO SEPTIEMBRE 2014 (Patricio SANCHEZ-ROJAS)
Patricio SANCHEZ-ROJAS

Journal d'une seconde, Patricio Sanchez (France, 2015)

Journal d'une seconde, Patricio Sanchez (France, 2015)

Festival Voix Vives de Méditerranée en Méditerranée, Sète, Francia, 2015.-

Festival Voix Vives de Méditerranée en Méditerranée, Sète, Francia, 2015.-
Luis Felipe Sarmiento, (Portugal), Annie Salaguer, (Francia), Jorge Humberto Chávez (México) y Patricio Sánchez Rojas (Francia). Voix Vives, Sète, France, 2015.

FESTIVAL DE POESIE VOIX VIVES - SETE-FRANCE 2015

FESTIVAL DE POESIE VOIX VIVES - SETE-FRANCE 2015
NAVEGANDO EN EL MEDITERRANEO : FESTIVAL INTERNACIONAL VOIX VIVES DE SETE- FRANCE - 2015.

Lecture poétique et conférences de Comasia Aquaro (poète, Italie) et Patricio Sanchez (poète, Chili)


Comasia Aquaro et Patricio Sanchez sur Poésie et écologie

département d'italien Montpellier

le 16 juil. 2015

Lecture poétique et conférences de Comasia Aquaro (poète, Italie) et Patricio Sanchez (poète, Chili) à l'Université de Montpellier à l'occasion du colloque "Ecologie de la création. Un engagement pour la terre", 14-15 novembre 2013, Università di Montpellier, équipe LLACS, Langues Littératures arts et cultures des Suds, Département d'Italien.


https://www.youtube.com/watch?v=SmV569fjjc4




ARAUCARIAS - Patricio SANCHEZ ROJAS, FRANCE.

ARAUCARIAS - Patricio SANCHEZ ROJAS, FRANCE.

Poemas de Patricio SANCHEZ - Francia.







ALGUNOS POEMAS EN CASTELLANO :

http://paulalp.webcindario.com/visitantes/patricio.html

De Breve Antología Personal y otros poemas. Los Andes, Montpellier, Francia, 2000.







Soiréé Albertine Sarrazin Valflaunès France

Soiréé Albertine Sarrazin Valflaunès France

Patricio SANCHEZ, Toledo 2014.

Patricio SANCHEZ, Toledo 2014.

Terre de feu suivi de Nuages Patricio Sanchez

Journal d'une seconde, Patricio Sanchez-Rojas

Journal d'une seconde, Patricio Sanchez-Rojas

Frontignan - Le vendredi 5 Juin 2015.

Frontignan - Le vendredi 5 Juin 2015.

Alerte! Alerte! à Frontignan - Vendredi 5 Juin 2015;

Alerte! Alerte! à Frontignan - Vendredi 5 Juin 2015;

BLANES - ESPANA, Patricio SANCHEZ

BLANES - ESPANA, Patricio SANCHEZ

Critique Bernard Teulon-Nouailles, Le Parapluie rouge de Patricio Sanchez, Domens 2011.

Critique Bernard Teulon-Nouailles, Le Parapluie rouge de Patricio Sanchez, Domens 2011.

RIVIERES, Patricio Sanchez, France, 2014.

RIVIERES, Patricio Sanchez, France, 2014.

Poèmes de Patricio SANCHEZ (France, 2015)

Poèmes de Patricio SANCHEZ (France, 2015)

PATRICIO SANCHEZ - RAUL ZURITA - FESTIVAL DE POESIE SETE - FRANCE - JUILLET 2014 -

PATRICIO SANCHEZ  - RAUL ZURITA - FESTIVAL DE POESIE SETE - FRANCE - JUILLET 2014 -

Frédéric Jacques Temple, Patricio Sanchez, Daniel Bourdon et Rafael Cadenas, France, 2012.

Frédéric Jacques Temple, Patricio Sanchez, Daniel Bourdon et Rafael Cadenas, France, 2012.

Muhsin Al-Ramli, Mohamed Almed Bennis, Lamis Said, Patricio Sànchez y Miguel Barrera Toledo, 2014

Muhsin Al-Ramli, Mohamed Almed Bennis, Lamis Said, Patricio Sànchez y Miguel Barrera Toledo, 2014

Festival Voix-Vives Toledo 2014

Festival Voix-Vives Toledo 2014

GEORGES DRANO, PATRICIO SANCHEZ, RAUL ZURITA, SETE, FRANCE, 2014.

GEORGES DRANO, PATRICIO SANCHEZ, RAUL ZURITA, SETE, FRANCE, 2014.

Festival de Poésie Sète, France, Juillet 2014

Festival de Poésie Sète, France, Juillet 2014
Nasreddin Elgadi, Viviane Campi, Patricio Sanchez, Farag Alarabi, Mauro Macario.

Rue Voltaire, Patricio Sanchez (Revue Souffles Vol. 75, France, décembre 2014).-

Rue Voltaire, Patricio Sanchez  (Revue Souffles Vol. 75, France, décembre 2014).-

Rue Voltaire, Patricio Sanchez (Revue Souffles Vol. 75 , France, décembre 2014).-

Rue Voltaire, Patricio Sanchez  (Revue Souffles Vol. 75 , France, décembre 2014).-

Festival Voix Vives Toledo ESPANA, 2014 (Patricio SANCHEZ)

Festival Voix Vives Toledo ESPANA, 2014 (Patricio SANCHEZ)

Le parapluie rouge de Patricio Sanchez, par Béatrice Libert

Le parapluie rouge de Patricio Sanchez, par Béatrice Libert

Poemas de Patricio SANCHEZ (Talca, Chile)

Poemas de Patricio SANCHEZ (Talca, Chile)

Livres Patricio SANCHEZ

Livres Patricio SANCHEZ

Le parapluie rouge, Patricio Sanchez, France, Mai 2011.-

Le parapluie rouge, Patricio Sanchez, France, Mai 2011.-

El paraguas rojo - Patricio A. Sánchez


Patricio A. Sánchez

___________________________________________________

El paraguas rojo


arriban a este puerto cansados trasatlánticos
y hendidos en la proa desertan ante el vino
y abócanse a los vasos recios hombres
con barbas pusilánimes

son viejos marineros que acódanse a la barra
confiados como mástiles
y beben vino a sorbos al son de una guitarra

sois bravos marineros murmuran las rameras
buscando ser amadas
¡oh rojas jarreteras!
y caen rojos guantes ya ebrios sobre el suelo
y glúteos que se abren
agólpanse en un sexo

las copas en las mesas conservan sus latidos
de copas postergadas
al son de una guitarra y en fin los marineros
de un barco de otros puertos
exploran nuevas aguas al son de una guitarra

sois bravos marineros
¡la noche ya se acaba!

(Cabaret de Barcelona, 1987)

_________________________
PATRICIO ARMANDO SÁNCHEZ (Chile, 1959), Es poeta y profesor de español. Reside actualmente en Francia.


http://www.margencero.com/cuarto_aniversario/poesias4.htm

ESPANA - TOLEDO VOIX VIVES SEPTEMBRE 2014

ESPANA - TOLEDO VOIX VIVES SEPTEMBRE 2014
Avec Lamis Saidi, Patricio Sánchez, Francisca Aguirre, Guadalupe Grande, Jeryes Samawi, Maria Luisa Mora Alameda, Mohamed Ahmed Benis et Mahmoud Sharaf, II Festival Internacional de Poesía VoixVives Toledo2014

Le parapluie rouge - 2011 - Patricio Sanchez

Le parapluie rouge - 2011 - Patricio Sanchez

Toledo, Septiembre 2014.


Gentileza de mi amigo

Juan Francisco Basaure Torres,

Toledo, Septiembre 2014.


http://youtu.be/Ruy8JLM93E8

http://youtu.be/pbehlA1pA9k


Rivières - Patricio SANCHEZ

Rivières - Patricio SANCHEZ

Médiathèque Jean de la Fontaine - Lavèrune - le 7 Novembre 2014 - Rencontre avec Patricio Sanchez

Médiathèque Jean de la Fontaine - Lavèrune - le 7 Novembre 2014 - Rencontre avec Patricio Sanchez

Londres - Patricio SANCHEZ ROJAS

Londres - Patricio SANCHEZ ROJAS

Rue de la Huchette, Patricio Sanchez, ANTOLOGIA DE POESIA, TOLEDO, ESPANA, SEPTIEMBRE 2014.

Rue de la Huchette, Patricio Sanchez, ANTOLOGIA DE POESIA, TOLEDO, ESPANA, SEPTIEMBRE 2014.
Festival Voix Vives, Toledo, 2014.

Nubes de Patricio SANCHEZ , (El Calendario de la Eternidad)





Lectura del poema "Nubes" en la plaza Zocodover, Toledo, España, durante el Festival Internacional de Poesía Voix Vives, Septiembre 2014.


https://www.facebook.com/cesar.garciaarribas/timeline/2014#!/video.php?v=698044140283480&set=vb.100002337004101&type=2&theater

(Gentileza de César García Arribas)




Festival de Poesía Voix Vives Toledo 2014.

Festival de Poesía Voix Vives Toledo 2014.

ANTOLOGADOS EN EL FESTIVAL INTERNACIONAL DE POESÍA VOIX VIVES – TOLEDO - 2014:




LISTADO DE POETAS ANTOLOGADOS EN EL FESTIVAL VOIX VIVES – TOLEDO - 2014:


1. Abdul Hadi Sadoun
2. Alfredo Pérez Alencart
3. Ali Al-Ameri
4. Ali Al Hazmi
5. Ángel Guinda
6. Antonio Méndez Rubio
7. Carlos Ávila
8. Casimiro de Brito
9. Clara Janés
10. Claudio Pozzani
11. David Trashumante
12. Francisca Aguirre
13. Janine Gdalia
14. Jeryes Samawi
15. José María Cumbreño
16. Lamis Saidi
17. Laura Giordani
18. Luis Rafael Hernández Quiñones
19. Mahmoud Sharaf
20. María Luisa Mora Alameda
21.
Miguel Ángel Sampedro Terrón
22. Mohamed Ahmed Bennis
23. Mohamed Alfaqueeh Saleh
24. Mohammed Jaber Al-Nabhan
25. Mónica Caldeiro
26. Nujoom Alghanem
27. Oskar Aguado
28.
Patricio Sánchez-Rojas
29. Pierre Guéry
30. Saleh Diab
31. Víctor López
32. Youssef Rzouga
33.
Zaher Al-Ghafri

La creación poética que emerge del Mediterráneo

Castellón, protagonista literario

La creación poética que emerge del Mediterráneo

Toledo es la sede del festival ‘Voix Vives’ en el que participa Unaria Ediciones

R. D. 07/09/2014 http://www.elperiodicomediterraneo.com/noticias/cuadernos/creacion-poetica-emerge-mediterraneo_893641.html

Toledo es hasta hoy domingo, 7 de septiembre, centro de miradas poéticas. Por segundo año consecutivo el Festival de Poesía ‘Voix Vives. De Mediterráneo en Mediterráneo’, que en la presente edición ha contado con novedades importantes como el aumento del número de actividades, la integración de los poetas participantes con los toledanos, al hospedarse en casas de alumnos del IES Sefarad, y la relación de la poesía y el Greco.

En total, se han dado cita en este espectáculo literario 200 poetas procedentes de todo el Mediterráneo que durante estos días están recitando hasta en nueve lenguas diferentes. Precisamente, en esta edición ha cobrado especial relevancia la poesía árabe, española y latinoamericana.

El casco histórico de la ciudad se ha transformado por completo para que la poesía (y los poetas) puedan ocupar sus calles, callejones, plazas y rincones cobrando especial relevancia la plaza del Ayuntamiento, Zocodóver, Santo Domingo el Real y Amador de los Ríos, así como la ermita del Valle, el Museo Sefardí, el Cigarral Ángel Custodio, Tolmo, los baños…

UNARIA EDICIONES

¿Y por qué hablar de Toledo y de Voix Vives? Pues porque la editorial castellonense Unaria, además de participar en esta señalada cita, ha sido la encargada de editar la antología del festival. El libro reúne textos de todos los poetas invitados al certamen, así como una nota biográfica sobre cada autor. Asimismo, destaca su carácter multilingüe, pues están publicados los poemas al mismo tiempo en su lengua original y en su traducción al castellano. Para ello, la organización de Voix Vives Toledo 2014 ha solicitado ayuda a la Escuela de Traductores de la Universidad de Castilla La Mancha (Toledo), bajo la dirección de Luis Miguel Pérez Cañada, y del Aula de Poesía de la Universitat de València, dirigida por Begonya Pozo. Entre los traductores se encuentran Abeer Abd El-Hafez, Ana Belén Díaz García, Patricio Sánchez, Albambi Ali y Menoufi Ali, Muhsin Al-Ramli, Claudia Caballero, Argelia Rondon, Amr Mohamed Said, Raúl Jaime Gaviria, Mohamed Ahmed Benis, Ahmad Yamani, Montserrat Gibert, Youssef Rzouga y Álvaro Abella Villar.

De la mano de Amelia Díaz Benlliure, editora del sello castellonense, tenemos oportunidad de disfrutar con una publicación que resalta la diversidad de lenguas y alfabetos que reflejan la identidad de un Mediterráneo de múltiples facetas (21 países, 41 poetas, seis lenguas).

Toledo, Castellón, la cultura mediterránea… Esta antología que Unaria ha presentado estos días rodará durante el último trimestre con presentaciones en las principales ciudades del país.

Este certamen es una invitación singular y única al público para descubrir una creación poética salida de una cultura mediterránea a la vez una y múltiple, común a todos, en la que cada uno puede reconocer al tiempo sus propias raíces y las de sus vecinos.

Escritores Complutenses

Blog Escritores Complutenses :

http://biblioteca.ucm.es/blogs/escritores/9233.php#.VBHT3aMTAh9

Voix Vives en Toledo: del 5 al 7 de septiembre

José Manuel Lucía Megías 2 de Septiembre de 2014 a las 07:48 h

Del 5 al 7 de septiembre la poesía invadirá Toledo y llevará al público del Festival de Poesía Voix Vives Toledo a lugares pocos habituales para escuchar poesía. Participarán poetas de varios países, muchos de ellos complutenses. Puedes consultar el programa completode actividades en http://eldoradomae.blogspot.com.es/2014/08/programa-oficial-del-festival-de-poesia.html.
Se recitarán versos desde el mejor sitio para contemplar la ciudad imperial, el valle de Toledo, lugar privilegiado desde el cual se puede contemplar las mejores vistas de la ciudad. Desde el Mirador "Ermita de la Virgen del Valle" el público podrá disfrutar de "recitales panorámicos" presentados por el poeta iraquí Muhsin Al-Ramli y recitados por grandes poetas invitados como entre otros Ali Al-Ameri, Ángel Guinda, Mónica Caldeiro, Mohamed Ahmed Bennis, Lamis Saidi y Patricio Sánchez.

Para facilitar el acceso al valle, el "Bus de la Poesía", gratuito, saldrá desde la parada del Bus Turístico a las 19h30 y regresará al final de las "Lecturas panorámicas" desde el Mirador a las 21h30, el viernes 5 y sábado 6 de Agosto.

La poesía también se puede escuchar"bajo el agua"... El domingo 7 de agosto el festival se clausurará en las preciosas instalacionesdel Cigarral del Ángel Custodio dónde el público esta invitado a llevarse el traje de baño para poder disfrutar de los versos de los poetas invitados Carlos Ávila, Claudio Pozzani, Pierre Guéry y David Trashumante desde la misma piscina del Cigarral.

Para los amantes del placer y sosiego la poesía los Baños Arabes Medina Mudéjar abrirán sus puertas para que los versos inunden el Hammam con "Lecturas Intimistas" de los poetas Ahmad Yamani, Mónica Caldeiro, Carlos Ávila, Janine Gdalia, Luis Rafael Hernández, Jeryes Samawi, David Trashumante, Claudio Pozzani y Víctor López. Tres sesiones seguidas de una hora con dos pases cada hora durante los tres días del festival.

Los patios toledanos también darán protagonismo a la poesía con charlas, performance, lecturas musicales, etc... Toledo abre todas sus puertas a la IIª edición del Festival de Poesía Voix Vives, de Mediterráneo en Mediterráneo.

EL CALENDARIO DE LA ETERNIDAD, El Tiempo, Patricio SANCHEZ-ROJAS

EL CALENDARIO DE LA ETERNIDAD, El Tiempo, Patricio SANCHEZ-ROJAS

C. Corps, G. Drano, P.Sánchez, R.Zurita, C.Dumoulin Festival Voix Vives Sète France - Juillet 2014

C. Corps, G. Drano, P.Sánchez, R.Zurita, C.Dumoulin Festival Voix Vives Sète France - Juillet 2014

Patricio Sánchez, Raùl Zurita, Festival Voix Vives Sète France - Juillet 2014

Patricio Sánchez, Raùl Zurita, Festival Voix Vives Sète France - Juillet 2014

C. Corps, G. Drano, P.Sánchez, R.Zurita, C.Dumoulin Festival Voix Vives Sète France - Juillet 2014

C. Corps, G. Drano, P.Sánchez, R.Zurita, C.Dumoulin Festival Voix Vives Sète France - Juillet 2014

Georges Drano - Patricio Sanchez Festival Voix Vives - Sète - France - 2014

Georges Drano - Patricio Sanchez Festival Voix Vives - Sète - France - 2014

Festival de poésie/ Sète - France / Voix Vives Juillet 2014

Festival de poésie/ Sète - France / Voix Vives Juillet 2014
Antoine Douaihy - Marc Antoine Brouillete - Patricio Sanchez

Festival de poésie/ Sète/ Voix Vives Juillet 2014

Festival de poésie/ Sète/ Voix Vives Juillet 2014
Mohammed Abu Zaid - Armand Dupuy - Hubert Lucot - Patricio Sanchez

Festival de poésie/ Sète/ Voix Vives Juillet 2014

Festival de poésie/ Sète/ Voix Vives Juillet 2014
Georges Drano - Patricio Sanchez - Raùl Zurita

Festival Voix Vives Sète France - Juillet 2014

Festival Voix Vives Sète France - Juillet 2014
Manuel Vilas, Piedad Bonnett, Ana Rossetti, Patricio Sanchez

S. Badilla-Castillo et son traducteur, P. Sanchez (à droite), Sète, France, 2010

S. Badilla-Castillo et son traducteur, P. Sanchez (à droite), Sète, France, 2010

GAZETTE DE VALFLAUNES - France, AVRIL 2014.

GAZETTE DE VALFLAUNES - France, AVRIL 2014.

Retour Patricio SANCHEZ-ROJAS

Retour Patricio SANCHEZ-ROJAS

Programa literario 2014 - Patricio SANCHEZ ROJAS

Programa literario 2014 - Patricio SANCHEZ ROJAS
TERRE DE FEU - DOMENS

De EL CALENDARIO DE LA ETERNIDAD -SIE-2007 - Versos del desasosiego-1982.-

De EL CALENDARIO DE LA ETERNIDAD -SIE-2007 - Versos del desasosiego-1982.-

BERCHENKO, Pablo., "Stratégies de l'édition de la poésie chilienne de l'exil en France (1973-1990)"

BERCHENKO, Pablo., "Stratégies de l'édition de la poésie chilienne de l'exil en France (1973-1990)"
BERCHENKO, Pablo., "Stratégies de l'édition de la poésie chilienne de l'exil en France (1973-1990)" in Les stratégies des écrivains des Amériques pour faire connaître leurs œuvres en France. Traduction, bilinguisme, auto-édition, Centre d'Études de la Traduction, Université de Metz, 2001, pp. 85-98.

Critique littéraire: Antoine de Matharel, REVUE POESIE SUR SEINE, France, Novembre 2013

Critique littéraire: Antoine de Matharel, REVUE POESIE SUR SEINE, France, Novembre 2013

Livre d'artiste: "Plume" - Patricio Sanchez - Raphaël Ségura, France - novembre 2013

Livre d'artiste: "Plume" - Patricio Sanchez - Raphaël Ségura, France - novembre 2013
Plume

SALON DU LIVRE DE PONT SAINT-ESPRIT Du 12 au 17 novembre 2013


La Radio Etudiante MIX
SALON DU LIVRE DE PONT SAINT-ESPRIT
Du 12 au 17 novembre 2013

http://www.radio-mix.com/article.php?id_article=1157



Festival du livre Pont-Saint-Esprit

Festival du livre Pont-Saint-Esprit

LE PARAPLUIE ROUGE (Éditions Domens, 2011) Par Bernard Teulon-Nouailles

LE PARAPLUIE ROUGE (Éditions Domens, 2011) Par Bernard Teulon-Nouailles

Anthologie 116 Poètes d’un autre monde…. France – 2013.-

Anthologie 116 Poètes d’un autre monde…. France – 2013.-

Pablo NERUDA - Médiathéque d'Agglomération Albert CAMUS (CLAPIERS) Vendredi 15Novembre 2013 / 19H

Pablo NERUDA - Médiathéque d'Agglomération Albert CAMUS (CLAPIERS) Vendredi 15Novembre 2013 / 19H
MONTPELLIER-FRANCE

ECOLOGIE DE LA CREATION: UN ENGAGEMENT POUR LA TERRE, UNIVERSITE PAUL VALERY III - France-2013

ECOLOGIE DE LA CREATION: UN ENGAGEMENT POUR LA TERRE, UNIVERSITE PAUL VALERY III - France-2013

Terre de feu suivi de Nuages - Patricio SANCHEZ - Domens 2013.-

Terre de feu suivi de Nuages - Patricio SANCHEZ - Domens 2013.-

Prière du jeune poète - Patricio SANCHEZ

Prière du jeune poète - Patricio SANCHEZ

Café-Tabac, Patricio SANCHEZ-ROJAS, Revue SOUFFLES, FRance, 2012.- (Un désir nommé tramway)

Café-Tabac, Patricio SANCHEZ-ROJAS, Revue SOUFFLES, FRance, 2012.- (Un désir nommé tramway)

Dibujo de Juan Carlos Mestre, Sète, Francia, 2011.-

Dibujo de Juan Carlos Mestre, Sète, Francia, 2011.-

Le travail du poète - Patricio SANCHEZ, Revue Souffles, France, 2009).

Le travail du poète - Patricio SANCHEZ,  Revue Souffles, France, 2009).

LE PARAPLUIE ROUGE-Patricio SANCHEZ- REVUE POESIE-SUR-SEINE, FRANCE, ANTOINE DE MATHAREL

LE PARAPLUIE ROUGE-Patricio SANCHEZ- REVUE POESIE-SUR-SEINE, FRANCE, ANTOINE DE MATHAREL

lundi 13 juin 2011

Le parapluie rouge, Patricio Sanchez - éditions Domens - France - Mai 2011



                                                 http://www.domens.fr/


Le parapluie rouge
Patricio Sanchez - 
éditions Domens - 
France - Mai 2011.

mercredi 21 octobre 2009

67e Jeux Littéraires Méditerranéens

France, 2009

Grand Prix de Poésie des Ecrivains Méditerranéens
(Mention-Prix)

Patricio Sanchez
pour "L'Enclume ou la cendre "
Baudelaire affirmait que par essence la poésie est métaphysique. Mallarmé voyait en elle le seul pays où «même les oiseaux sont ivres». Domaine des interrogations suprêmes, territoire où l'homme n'est pas seulement l'Homme, cependant. Patricio Sanchez nous le confirme, en compagnie d'exergues prestigieux sans oublier le titre général: «L'enclume ou la cendre», austère puissance brûlante ou destruction absolue qui menace toute vie. Tel l'océan qui se meut en douceur ou déchaîne sa furie, Patricio Sanchez parcourt la gamme des splendeurs et misères, libéré d'abstractions plus ou moins érudites: «Et une pièce en or / dans tes poches trouées». Le souvenir des villes aux lampadaires éteints, les pierres de solitude, donnent à deviner de cruelles déchirures intimes. Dans le mystère du quasi insaisissable noirci par on ne sait quel drame: «la blanchisseuse oublie / son savon / dans l'écume sombre». Plus ambigu le miroir vide, sans visage. «Message à déchiffrer», nous confie le poète habité par une attente fiévreuse devant une eau d'Espérance quasiment lustrale. «Assis / Devant la fontaine/encore sèche". Cruelle et somptueuse présence, l'enclume «aimantée» forgera un avenir pressenti.



Revue SOUFFLES (France, Octobre 2009).

dimanche 28 juin 2009

IRIS
CENTRE DE RECHERCHE SUR LES LITTERATURES IBERO-AMERICAINES
ET MODERNES (C.E.R.L.I.A.M.)
Université Paul Valéry, Montpellier, France, 1988 / 2
(Poemas de
Patricio SANCHEZ p.p. 5-11).

VENTANAL
REVISTA DE CREACION Y CRITICA N ° 12
MUESTRA DE POESIA CHILENA ACTUAL,
Université de Perpignan, France, 1987.
(Poema de Patricio SANCHEZ,
Los trenes de Antilhue, p.90)

jeudi 30 octobre 2008

PRESENTACION DEL LIBRO «NUAGES» DE PATRICIO SANCHEZ

Lectura del libro "Nuages" de Patricio Sanchez
por Jean Joubert.
El 10 de Octubre 2008,
Castries, Francia.

dimanche 12 octobre 2008

Médiathèque d'Agglomération
Françoise Giroud de Castries.

France - 2008
Lecture du livre "Nuages", par Patricio Sanchez,
Castries, France,
2008.
Presentación del libro « Nuages » de Patricio Sánchez,
el 10 de Octubre de 2008, en Castries,
Francia.
En la fotografía los escritores François Szabo, Patricio Sánchez, Gaston Marty, Jean Joubert y Annie Esteves.

mercredi 28 mai 2008

"Une poésie incarnée corps et âme"

Présentation de 
 “El Calendario de la Eternidad”.
Gaston Marty et Patricio Sanchez,

Le Baloard, Octobre 2007.
Montpellier, France.


Une poésie incarnée corps et âme




Les titres sont rarement innocents, parfois ils ressemblent à un chancelant trébuchet, élégante esquive pour suggérer le tragique de vivre sous la menace ; brûlant sourdement en soif d’éternité et pudeur d’avouer l’effroi devant la fuite des jours et les années vouées à s ‘effacer. Surtout lorsque le poète vient d’ailleurs et peut s’estimer déjà mort ou du moins amputé d’une part de soi. De surcroît fiché comme un « étranger » ; exotique aurait-on dit, Patricio arrivant à Paris, portail de ce monde ancien et nouveau, cette Europe « barbarement moderne et sauvage ». Le jeune homme le reçoit comme un paquet de mer jeté au visage, en une méconnaissance réciproque. A qui on dit et qui se dit à lui-même, brève sentence douloureuse : « ton nom est exil ». Avec la discrétion qui le caractérise et l’honore, un certain recul de plus tard, sous les branches d’un titre parfumé évanescent (« Fleurs de tilleul ») il se livre à l’anaphore ou tout simplement l’obsession qui le saisit ; répétant à qui veut l’aimer : « j’ai perdu... », perdu entre autres cette clef limpide de sa ville, si loin, près, près. Ayant peu avant évoqué le « pays en fleurs/ que je porte/dans moi. » (Aragon a dit, en d’autres circonstances « comme un oiseau blessé »).
Ainsi se succèdent les inconscients du lent compagnonnage européen concrétisé par un « retour » (intitulé en français/ et une extraordinaire page en prose « Personne ») d’où suinte la dépossession de celui qui ne sait plus exactement où il est, qui il est, et si même il est. Patricio Sanchez perdra mais ne perdra pas, au fil des ans et des écrits, de la réflexion conduisant sa marche et sa démarche, le statut ambigu qui dans ses jeunes poèmes l’incitait à avouer : « Tu est un émigrant qui ne guérit pas/ là où tu vas tu oublies tes bagages. » Acte magnifique et bellement exprimé – de se poser et ne pas se poser, moyen peut-être, dans l’ambiguïté et une désinvolture aux accents de légèreté, moyen d’affirmer l’enracinement irréfragable et l’errance fatale de tout un chacun.
Enraciné mais qui au grand jamais ne s’enferme, fût-ce dans le regret. Cet homme nous donne à visiter tel un cicérone éclairé, ses découvertes imposées mais au final chaleureuses, affectueuses au-delà de l’admiration, offertes par ce voyage initié dans la déchirure. Certes maints lieux de prestige s’égrènent, Londres il est vrai, mais lieux plus fréquemment situés dans le pourtour méditerranéen (pensons à Florence, Arles). Patricio ne saurait oublier cette part de culture, littéraire au premier chef, que constitue la langue espagnole. Inévitablement, outre l’allusion à Barcelone (« ja no es bona », écrit en catalan), surgit à la lumière la poésie ibérique au plus haut niveau. Il est remarquable qu’il ne se contente pas de citer ses personnalités ; il en saisit les particularités, le ton. Ainsi d’Antonio Machado, exilé d’Andalousie en une Vieille Castille dont il tombe amoureux mais regrettant toujours les citronniers de sa Séville natale. Il est ici également présenté en gravité et lassitude, lui qui survécut si peu au passage de la frontière française, pris dans l’exode républicain. Dans El Calendario de la Eternidad, le poème « Cántico » est dédié à Jorge Guillén ; or celui-ci (ami de Lorca) fut dans les années 1930 l’auteur d’un recueil de poèmes somptueux, élégants et existentiels portant ce même titre ; la précision, la musicalité des deux textes apparente les auteurs. Patricio Sanchez excelle à choisir, à capter l’essence des univers poétiques qui ont précédé les siens propres.
S’immergeant naturellement dans la parole de langue française, la France étant pays d’adoption, selon sa dédicace ; un accueil et une proximité qui n’impliquent aucun renoncement à la patrie d’origine. Une particulière chaleur baigne l’approche affectueuse de sa deuxième « résidence sur la terre » (aurait dit le grand poète Pablo Neruda). Du « croissant chaud » parisien (préféré aux traditionnels bérets basque et baguette de pain, stéréotypes universels) à – surtout – une promenade intelligente, fine et lucide, à travers la poésie qui nous est commune et chère. Assez peu de tourisme, assez d’empathie : en terre occitane, Joë Bousquet et Carcassonne, Valéry et Sète, Max Rouquette et Montpellier entre autres sites. Essentiellement l’atmosphère qui émane des grands moments de l’histoire culturelle nationale. Plus que de portraits, nous jouissons de la pertinence des simples allusions nimbées d’attraits réciproques. Eluard le charme par ses yeux qu’il cherche et ses poteries de glaise ‘réminiscence de Neruda le pétrisseur ?) ; par cette liberté (« je dis ton nom… ») métamorphosé ici en Espérance d’opprimé, magnifiée à la fois dans les seins de marbre et les lignes de la main.
Avant même la visite à Charleville précédée du sous-titre raffiné (Desasosiego : inquiétude, trouble) apparaît Arthur Rimbaud, qui hante les suicidés de la Seine, elle qui coule silencieuse sous le pont Mirabeau, évocation à peine déguisée d’Apollinaire. Trêve de gravité. L’enfant qui fut l’auteur avait les yeux brillants comme celui-là qui écarquillait les siens devant les belles images lorsque Aragon chantait les Yeux d’Elsa. Le poète latino-américain et français par coup de foudre et progressive imprégnation s’embue d’universalité.
Et l’exprime magnifiquement à la face de l’ « étranger » et à la nôtre (ne sommes-nous point l’un et l’autre ?) lorsqu’il prononce : « Ta douleur est aussi ancienne que le monde. » Voici façon d’ajouter couleur à couleur, de nous rappeler que, sans nier en rien le dépaysement et l’épreuve, nous sommes tous et chacun dans son domaine, exilés en quête de lien et d’évasion : « Ensuite tu pourras trouver en un autre espace/ une autre ville où le soleil cherchera ton/ visage premier. » Le visage de source commun à nos âges divers, l’enfance qui nous laisse sans voix, unit nos personnes différentes et l’entier des êtres en ce monde. Enfance dans sa douleur infligée par la sévérité excessive (ou la naïveté ?) de vieilles goyesques aux dents cariées du pays profond, perte d’amours juvéniles (« j’ai perdu le minois d’une jeune fille. ») L’histoire des nations, l’histoire des humains a un sens, celui du temps et celui des poètes. Il est légitime de parler de la foi de Patricio Sanchez pour qui la souffrance n’équivaut point à l’absurdité. Certes, le livre sacré dit-il a usé nos yeux, mais également, le blé « multiplie les pains », champs contemplés pour leur grain craquant.
Le vocabulaire marque l’épiphanie de l’arbre ; aussi bien que le calice (terme récurrent) signifie le raisin nourricier du vin, et d’autre part la souffrance des pays martyrisés (dont le Chili). L’espace d’écume /visible et évanescent/ permet d’atteindre Dieu, car la poésie n’est pas un simple exercice d’esthétique ou de divertissement. Elle grave et elle est grave.
Au-delà et à l’intérieur, au cœur de ce vécu, à juste titre l’auteur se revendique poète ; à ce titre nous persuade de la beauté parfois tragique du monde en ses miroitantes facettes. Revendique le droit à la fantaisie, l’embellissement pourquoi pas primesautier de l’air du temps, propose avec une pointe de malice souriante ces jours qui auraient deux nuits et quatre soirs ou déclins de lumière. Propose même aux pauvres (d’esprit et d’argent) le spectacle d’une mouette dans son lit en or. Car cet artisan orfèvre qu’est le poète voit (faites-vous voyant…) le miel que les « enclumes fondent avec des marteaux » et une « fugitive migration de topaze. » Il n’est frontière qui tienne même si là ou ici un bruit inquiétant de chevaux se perçoit. La poésie non seulement transcende les hiérarchies humaines, mais prête vie et désir de dispersion et d’unité. Emotion assurée dans cet intimisme tant décrié. L’échange subtil traverse l’écriture de Patricio Sanchez, les lieux fraternisent dans l’élan vital ; les moineaux désirent découvrir les araucarias du Chili, symétriquement nous contemplons la simplicité aveuglante, l’immense tendresse de sa présente maison villageoise languedocienne : « Une petite maison comme une maison grande, grande comme un nuage ou aussi bien comme le monde », et son figuier éventuellement frère de celui-là que chérissait Octavio Paz. Tout se compose comme un bouquet de rupture et d’amour. Une femme sans doute : « Peut-être cherchais-je quelqu’un,/ mais ce quelqu’un déjà ce ne pouvait être toi. »
Un frère perdu retrouvé perdu « avec un morceau de verre évanescent,/ semblable à la forme de la main », le verre, blessure et transparence. Laissons-nous bercer, sachant que la création est mouvante, dans son apparente fermeté, que vers la Sorgue de René Char comme autre part, « Il n’est de vent qui ne fléchisse à la crête de tes sillons » ; aucune force n’est un absolu. Ecoutons Federico Garcia Lorca nous rappelant (in L’image poétique chez Góngora) que le poète peut « donner une impression de l’infini avec uniquement la forme et le parfum d’une rose ». Merci à Patricio Sanchez de nous avoir livré sa vie sensible en préservant ce que nous aimons à dénommer « jardin secret » ; dosant l’aveu et le respect à la juste laisse d’un bord de mer. « Je viens de toutes les langues » ; comment dire mieux ? Dans ces sociétés impitoyables, appelons (encore) à l’aide René Char, pour que résonne son adresse à Rimbaud et à ceux qui cherchent leur vérité. A la lecture du présent recueil, sachons-le par brûlure : « Avec toi le bonheur est possible ».

Critique littéraire de la revue “Souffles” (France).

vendredi 21 décembre 2007

 

UNA POESÍA DE LA INFANCIA Y DEL EXILIO

Por Cristián Vila Riquelme

Alguien dijo alguna vez que la patria es la infancia. Postura poética y vital que proyecta a la infancia en una patria imaginaria que, gracias a la infinita capacidad de sorprenderse que aquella tiene no sólo con lo grande sino que con lo más pequeño e insignificante, produce nuevos mundos tutelares que, entre otras muchas cosas, también curan del exilio y de la soledad. No es, por lo tanto, gratuito el título del presente poemario de Patricio Armando Sánchez, poeta chileno de Montpellier y poeta héraultiano de Talca: “El Calendario de la Eternidad”. Porque, como se sabe, un calendario −de cualquier procedencia− establece los días y los años, los plenilunios y las estaciones, y en ese sentido establece también los lugares de la memoria y los hilos tutelares de vidas pasadas, presentes y futuras. ¿Cómo entonces este calendario no podría ser eterno, tal como es eterna la patria que es la infancia?Nos encontramos entonces en el país de las evocaciones y qué mejor vehículo de aquel que la poesía −de aquella que vaticina y devela, que se maravilla y sorprende eternamente. Puesto que de entrada, con un poema-prólogo, “Huachocopihue”, el poeta nos dice: Podremos pensar en la tierra baldía/ que heredamos, extrañamente, mientras leíamos/ el Libro Sagrado que desgastó nuestros ojos,// la novela del mar, toda la vida ésta para tramar nuestra dicha. Y hablábamos de evocaciones y de curar el exilio, precisamente porque el poeta no puede comenzar su libro sólo con ese poema-prólogo de marras, sino que con la nostalgia de la tierra natal por el impacto que provoca el exilio cuando recién éste comienza: Mas siempre la nostalgia de tu tierra/ Traerá algún sabor en su canasto./ Cuando crees odiar, amas profundo.// Eres cual un fantasma siempre en guerra/ Con los días domingos, sobre el pasto./ Tu dolor es tan viejo como el mundo., termina diciendo en el soneto “Aquí debería comenzar mi canto” (y que también le da nombre a la primera sección del presente poemario). Y nótese el verso Cuando crees odiar, amas profundo, porque queda claro que Sánchez no se contenta (es un decir) con el lugar común de todo comienzo del exilio −cuando nos damos cuenta de que rompimos para siempre una (cómoda o incómoda, poco importa) continuidad y nos sentimos desgraciados y solitarios. No, el poeta vive su nostalgia afirmativamente, se da cuenta de que su dolor es tan viejo como el mundo. De algún modo es la postura trágica a la Nietzsche, es decir, la de aquel sumido en el amor fati: Tu semblante son los trenes que se duermen con el alba./ Llevas equipaje transitorio,/ viajas.// Desciendes en un andén,/ te preguntan tu nombre,/ no respondes.// Sin embargo, debes ser feliz porque estás vivo./ Vivir es algo sumamente serio para ti., nos dice en el poema “Extranjero”, de la misma sección que el anterior soneto (después de todo vivir es algo sumamente serio para cualquiera de nosotros). Se puede decir, entonces, que no hay sólo un pathos, siempre de algún modo tan fácil, sino que más que nada pura afirmación de esto que somos; de alguna manera se juega la baraja de la vida con el ojo abierto del vate, con la capacidad de observación de los antiguos arúspices, y algo nos recuerda al indio Vallejo con su cuervo, que a pesar del desgarro del exilio (“mi burro peruano en el Perú (Perdonen la tristeza)”), establecía una cierta distancia irónica o, mejor aún, una cierta distancia humorística con su realidad de aquel entonces. Por eso, por esa filiación inevitable, cito enteramente el soneto de Sánchez, “El Ojo”, de la segunda sección de este hermoso libro: Sencillamente hay días en que el ojo/ No ve la realidad de buenas ganas/ Subidos en el cisne las mañanas/ Nos causan un dolor de color rojo// Y andando por caminos sólo el ojo/ Decide si en la marcha las campanas/ Habrán de repicar en las ventanas/ De aquellos que no miran con un ojo// Volviendo al tercer verso modernista/ No busco sustraerme a los problemas/ No obstante estoy buscando soluciones// A este mal estoico en que el artista/ Acaba por creer que sus emblemas/ Son meras necedades o emociones. O tal como en el poema “Hoy”, hay también una rítmica vallejiana, pero no en el sentido de alguna influencia −siempre tan molesta para cualquier poeta con oficio, que es el caso de Sánchez, de cuyo oficio qué duda cabe−, sino que de filiación, de hermandad poética: Hoy acabo de hablarme en una oreja/ Hoy acabo de hablarme en un oído./ Hoy estoy feliz, caramba!, qué tristeza/ Al sentir mi corazón redondo y amarillo. Así también, en el soneto “Pequeña biografía del energúmeno”, demuestra esa ligera distancia a través del humor (de la que hablábamos) de modo más que evidente: No le pidáis uvas a las peras./ Nuestra vida es una gran travesura./ Decimos hola y decimos adiós., que de paso nos lleva, evocativamente, al poeta chileno Jorge Teillier de aquel verso famoso: para ocultar lo único verdadero: que respiramos y dejamos de respirar. Y, sin ir más lejos, tenemos los siguientes hermosos versos, tan llenos de filiación, una vez más, con el poeta Teillier: Todas tus muchachas son hermosas como los calendarios que nos regala la eternidad./ Todas tus muchachas son hermosas como las vocales de los ciruelos que despiertan bajo los sauces meditativos del tiempo.//Todas tus muchachas son hermosas como las pestañas del cilantro.(“El Calendario de la Eternidad”), porque se hace presente, aquí, lo que algunos llaman “lo lárico”, pero que, a mi juicio, debería llamarse la evocación de la infancia en el exilio. Y que es casi como volver a producir el mundo: El oro de los campos es latido de pluma; galopan a lo lejos caballos invisibles, y en el anfiteatro de la nieve y el musgo sólo los moscardones semejan a una piedra. (“La Frontera”).La poesía de Patricio Armando Sánchez es como el Das Lied von der Erde (“El Canto de la Tierra”) de Gustav Mahler: evoca a través de la tristeza y del maravillamiento frente al formidable resplandor de este mundo una especie de ciega fe en el paraíso perdido pero, también, ese amor fati a la Nietzsche del que ya hablé más arriba. La vida es algo serio y por eso debe ser tomada con humor y con rabia, con amor y con pena, y a través de todo eso afirmarla más allá de los ríos que van a dar a la mar que es el morir, como dice Manrique, porque tal como nos dice nuestro poeta: Son los ríos la dicha de la dúctil granada: cuyo cristalino ramaje de asteroides alumbra los senderos por donde el trigo huye en busca de un molino que sólo será piedra. (“Valles”). Es indudable: el poeta recorre el mundo y recorre la poesía y la vida misma (la suya, la del otro, la de todos nosotros) y, por eso, seguramente, se sentará en el recodo del camino a la usanza del poeta Machado, mirará hacia atrás y hacia delante, compartirá o no su pan y su vino y luego volverá a echar a andar: Doy las gracias al viento y a los árboles/ a las palomas que vendrán mañana/ a despertarme con sus alas blancas (“Gracias”).

Caleta Horcón, Chile, marzo de 2007.





EL CALENDARIO DE LA ETERNIDAD,
DE PATRICIO ARMANDO SÁNCHEZ

por José Alejandro Peña



El Calendario de la Eternidad, de Patricio Armando Sánchez, más que un mapa orgánico o una guía dantesca, es una muestra en secuencia de los «delitos» de un hombre que no teme ni a la vida ni a la muerte, ambos temas, tocados con lírica reflexión y sobrehumana voluntad. La experiencia de vivir fuera de su país natal (Chile), ha marcado bien a este hombre sensible que ve el mundo con todos sus elementos y contrastes desde Francia, su país de adopción.  
El calendario, que marca los días, los meses y los años, indica que el «suceso» de vivir no se detiene: la eternidad ocurre a cada instante, pues ella es el hombre que se sustituye y pasa y se repite con una constancia sin fin, como una línea recta. El olvido, que sirve de fondo a los actos humanos, está signado por la palabra, que hace el dibujo del mundo «a imagen y semejanza» de la suerte, o del azar. Sin embargo, los poemas de este libro de Patricio Armando Sánchez, no son juegos de armas, de copas, de Barajas ni golpes de dados: escapan al dominio del azar por obra y gracia de la reflexión serena, profunda y diáfana.  
Se canta lo propio cuando se canta a los demás. Así cada línea marca un retorno y una ida, una repetición de adioses luminosos que hacen un mapa de la interioridad de todas las cosas. Para Patricio Armando Sánchez tienen valor y decisiva importancia los colores, las fechas, los lugares, las situaciones, las voces de la calle, el charco de agua negra, los niños sin zapato, los insectos, los hombres con bigotes y las mujeres con suegros de alquiler…; y sabe que todo suceder es simultáneo y cada historia coincide con la otra, la que nadie ha vivido todavía. Se anticipa al tiempo por voluntad del tiempo, que es el hombre, siempre. Canta a lo efímero porque allí permanece lo inmutable. 
Su lenguaje suele ir soltando luces y moldeando huellas y sonidos. Esto es, dotando las cosas de la Realidad de una nueva realidad que es casi siempre imperceptible. Sus poemas marcan un decir que solamente es reemplazado por otro decir o por el silencio, la flecha disparada, con intención, al corazón de todos. Siempre he dicho que la poesía debe apuntar al corazón, pero dar, finalmente, en la cabeza, como hicieron los poetas del romanticismo inglés, francés y alemán. Y como luego hicieron los poetas de la vanguardia europea e hispanoamericana, que dicho sea de paso, se sirvieron de muchas mañas y manías, todas ellas sin equivalentes. Patricio Armando Sánchez sabe combinar distintas atmósferas y tonos, pasando de la reflexión filosófica a la evocación impresionista del paisaje, en el que siempre hay cambios, ya cromáticos,  o de intenciones.  
Algo que no voy a dejar de mencionar ni de resaltar es el hecho de la ironía,  que se convierte en humor en este libro de indudable oxígeno vital. Humor y dolor se juntan en forma de ironía para producir un choque en la psiquis del lector. Lo interesante de la ironía es que tiende a producir sorpresa, un tipo de sorpresa que ningún lector puede ignorar. Especialmente si ésta está acompañada de un toque de ternura.
  
En el primer poema (Huachocopihue) nos dice:

«Para la posteridad, nos gritaban las Viejas del barrio Huachocopihue, en Valdivia, con los dientes cariados: ¡es necesario realizar sueños bonitos!». 
Uno de los poemas que más me impresionan es el titulado Aquí debería comenzar mi canto (pág. 14), un soneto que evoca y denuncia, pero con con tal lirismo y humanismo neoclásicos, las cotidianidades de una «Europa cristiana, bárbaramente moderna y salvaje». Y me impresiona por su gracia, su firmeza, y su realismo. Un realismo forzado a expulsar sus remiendos impuros, sus maravillas de ardor.  
Su poema Extranjero, dedicado a Fernando Pessoa (pág. 16), uno de los más importantes del libro, merece fiel atención del lector, por todo lo que contiene y encierra.
En este poema se dan las preguntas como claves y las respuestas que están ya contenidas en las preguntas de manera silente. El poema está ordenado en sentencias. Cada sentencia es una descarga, una demarcación del día y de la hora de aquel extranjero convocado o invocado por la palabra como señal de vida.
Con El Calendario de la Eternidad, Patricio Armando Sánchez, dignifica y ejemplifica la poesía hispanoamericana de nuestros días. Si usted o cualquier dudara por un instante, con su justo derecho (por qué no), abra este libro y lea.
 

mardi 20 novembre 2007


Patricio SANCHEZ
in Paris
Recital poético de Patricio Sànchez y los poetas de Fontenay Sous/Bois
en el Centro Georges Pompidou,
París, Francia, 1984.
(Publicación y organización : Municipalidad de Fontenay Sous/Bois)
Lugar:
http://www.insecula.com/musee/photo_ME0000055096.html

Centenario Pablo NERUDA
Hérault, Francia-
2004.

La mémoire obstinée
d' ALLENDE à NERUDA
Bédarieux
Mars - Juin 2004

Programme réalisé par la Ville de Bédarieux en partenariat
avec la Direction des Relations Internationales du Conseil Général de l'Hérault,
la DRAC Languedoc Roussillon et la Direction Départementale du Livre
et de la Lecture.
Encuentro con el poeta Luis MIZON,
Médiathèque de Teyran,
France, 2003.
Homenaje a Gabriela Mistral,
Francia, 2005.
Los Andes y el Consejo General del Hérault.
Diario El Centro,
Talca, Chile, 1990.
Encuentro con el poeta François SZABO
http://francoisszabo.kazeo.com/
Le Printemps des Poètes,
Collège de Quissac,
France, 2008.
Le Printemps des Poètes,
Collège de Quissac,
2008.

Diario El Centro,
Talca-Chile,
1990.Journal Diario Midi-Libre,
France,
2008.
Diario El Centro,
Talca, Chile,
2007.